mercredi 24 août 2011

Thérapie

Affronter des émotions difficiles et enchevêtrées, c'est comme se faire masser quand on a plein de gros noeuds de tension dans le dos. Quand on s'y attaque, c'est une douleur stridente, mais après, qu'est ce qu'on se sent bien, libre de bouger, d'être!

Je reviens de chez ma thérapeute. Peut-être que je suis vraiment prête, que le momentum est là, mais il y a aussi qu'elle est extrêmement habile et sensible. Ses méthodes me parlent et m'aident vraiment à aller là où ça fait mal.

Pourtant, des psychologue, j'en ai vu plusieurs avant. Ça me faisait un bien mitigé, mais j'ai aussi eu l'impression de perdre beaucoup de temps en arrivant pas à aller au coeur de l'émotion. Je suis une bête de rationalité. Je peux facilement raconter sans ressentir. J'ai continué parce que je sentais que j'allais vers quelque chose, mais jamais je ne réussissais à y aller vraiment.

Déjà de pleurer vraiment, pour moi, ce n'est pas facile; quelques larmes silencieuses parfois. J'ai désappris, et pourtant, je voudrais. Ce matin, je tremblais de tout mon ventre parlant de ma famille, de ma mère, de mon grand père, de choses trop intimes pour être racontées ici, et pleins de nouveaux liens se sont fait dans ma tête et dans mon coeur.

Pour moi, cette démarche de prise en main de mes comportements alimentaires est une démarche psychologique avant tout, et elle a des effets qui touchent l'alimentation mais qui vont beaucoup plus loin. Une méthode de gestion du poids qui encourage l'introspection, la reconnaissance de soi et de ses besoins, la rencontre véritable avec soi et le moment présent, c'est unique! Je suis tellement reconnaissante à la vie de ne pas être en train de me concentrer sur les conséquences de mes blessures et les empirer en me reniant et en me battant avec les interdits d'un régime à la mode...

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