dimanche 29 janvier 2012

Ce soir, j'ai parlé famille avec ma mère.

J'ai parlé de cet oncle égocentrique au possible.

Celui qui ne voulait pas que mon grand-père meurre et, pour qu'il reste, lui disait dans ses dernières heures de ne pas prendre de morphine et qu'il n'était pas sur qu'il irait au ciel.

Venant de cet égocentrique fini à mon grand-père adoré, qui aimait et aidait tout le monde, c'est un peu ironique.

Ça me fou la rage de penser que mon grand père, si bon, à peut-être eu un doute à l'aube de son dernier soupir. De penser que le Débile a gâché le deuil de ma grand mère en la menaçant de la poursuivre ou de se jeter dans l'incinérateur, la paix de la famille et les funérailles. Voyez vous, il ne voulait pas que mon grand père soit incinéré comme il l'avait demandé parce que sinon, il brulerait surement en enfer. Ben oui...

Mais je me suis dit qu'il devrait atrocement souffrir pour devenir soudainement si égocentrique. J'ai passé par dessus, comme tous les autres.

J'ignorais à ce moment là que mon oncle est un égocentrique pathologique depuis toujours.

Je ne sais pas s'il est très sain pour moi que ma mère me parle de ces choses là. Je l'ai un peu cherché. Mais ça me met hors de moi de l'entendre continuer de le protéger, de la sentir vivre avec ce secret honteux comme si la honte lui appartenait.

6 à 14 ans.

C'était l'âge de ma mère au moment où son frère abusait d'elle. Et comme la majorité des victimes, elles s'en sent responsable, coupable.

Du coup, je comprend pleins de chose sur ma mère et sur moi. Sur ma famille.

Et cet oncle, bien que nous gardions son secret, ose dire que ma mère est méchante, égoïste, lâche, parce qu'elle m'a dit son secret. Et sa femme d'ajouter qu'il ne lui a pas mis un fusil sur la tempe et que c'est de l'histoire ancienne!

Elle avait 6 ans. Et pendant 8 ans, il en a profité, en lui disant que ça mère allait être déçue et avoir de la peine si elle le savait. Jusqu'au jour où elle s'est droguée assez pour lui dire qu'il pouvait bien le dire, qu'elle préférait mourir que de subir encore.

Il y a des hommes trop pathétiques et faibles pour porter le poids de leurs actes et qui du coup, ne peuvent que faire tourner le monde qu'autour de leur petite pourriture pour survivre, blâmant le reste du monde pour l'odeur qui vient d'eux.

Et ma mère continue de se taire, de peur que sa mère soit déçue, qu'elle ait de la peine.

Quelques mots aux bonnes personnes et je pourrais détruire la vie de cet homme qui me fait pitié autant qu'il me révulse. Ils ont une famille d'acceuil... Mais je crois que l'explosion blesserait surtout des enfants qui n'ont rien fait ni demandé. Mais se pourrait-il que mon silence permette encore plus de dommages? Mon oncle est un grand malade mental religieux extremiste qui a oublié des pans entiers de son grand livre noir. Je n'ose pas imaginer qu'il pourrait encore... Et je ne peux pas dire...

Mais pour moi, la paix n'égale pas le silence, et la vraie paix suppose parfois des tempêtes.

Mais comment pourrais-je agir au nom de la justice alors que la colère qui enterre la sagesse gronde?

samedi 28 janvier 2012

Ahhhh...

Toutes ces choses que je voudrais faire dans une journée: étudier, sortir faire du sport, cuisiner, méditer... Au lieu de ça, je me retrouve à lire 400 fois la même histoire insupportable de Caillou, à faire des pizzas de pâte à modeler, à jouer à la dinette jusqu'à pu capable... C'est mon choix et généralement, j'adore ça. Il y a seulement des jours où je suis terriblement en manque de contacts avec des adultes, de temps vraiment libre, de stimulation. Je crois qu'avec tous les bobos de Maëlie, j'ai comme manqué la période où les nouvelles mamans se font des amies dans les cours de massage bébé et de cardio poussette, et je réalise aujourd'hui que c'est fondamental. Quand mes amies lointaines viennent me voir avec leurs enfants, j'ai envie de les attacher, et même si elles ne me parlent que d'enfants et de température, je les écouterais jusqu'aux petites heures. Malheureusement, elles aussi doivent aller à la sieste et faire le souper. Que nous étions donc insouciantes il y a de ça quelques années à peine. Mais sans doute moins accomplies aussi...

Il y a bien tous le temps que je perds sur Facebook sur des groupes fermés de mamans aussi radicales que moi, mais ce n'est pas du réel. J'ai d'ailleurs bloquées ces alertes qui m'invitent à perdre le peu de temps libre que j'ai. L'université me change aussi les idées quelques fois par semaine, moments où je me sens surtout comme un vieux crouton ratatiné qui ne fait définitivement pas partie de la bande. C'est ça, être vieille et étudier à temps partiel. 

Alors quand, la fin de semaine, je me tappe une journée de plus de Cailloutage à temps plein parce que papa est parti refaire ses calif de vol IFR, je craque. Et tous ces appels au secours de toute la famille pour aller déménager l'un, conseiller l'autre, sauver le chat, eh bien, je les emmerde.

Niveau alimentation, étonnament, ça va plutôt bien. Mon poids descend, plus lentement que Benjamin, la tortue la plus lente (ahhh, je suis vraiment affectée), mais il descend tout de même. Surtout, j'ai l'impression d'osciller entre sérénité et contrôle. C'est mal, le contrôle, me direz vous, mais au moins, il y a des phases de sérénité. Et ça, c'est un début. On s'entends que niveau résultat global, c'est encore rien du tout, mais je vise seulement de me comporter comme la personne que je voudrais être: consciente, sage, allumée... Le reste viendra. Peut-être. Mais j'aime mieux ne pas trop y penser.

Ce soir, pourtant, c'est la totale anti-sérénité. La pleine conscience du mal être existentiel. 

Je ferais mieux d'aller dormir pendant que je le peux. Sans ça, tout le reste devient impossible.

lundi 23 janvier 2012

Mon blog bogue, de sorte que je n'arrive pas à accéder à quelques commentaires qui m'ont été laissé récemment. J'en suis vraiment désolée!

Sinon, après avoir passé une journée à bouder la vie, cette vache que j'adore, j'ai décidé de faire la paix et mon mea culpa aux personnes que j'ai pu traumatiser/déçevoir dans les derniers jours, question d'être bien avec moi même.

Et je vous avoue qu'il y a quelque chose de soulageant (et de purement égoiste) dans le fait de laisser savoir à certaines personnes concernées que je sais. J'ai l'impression de leur retransférer le poids d'un secret qui leur appartient et qu'ils sont les seuls à pouvoir alléger et guérir.

dimanche 22 janvier 2012

3 messages en 1 jour: je compense...

Je viens de couper le téléphone. Je ne suis pas disponible...

Mon psy me disait la dernière fois que je l'ai vu avant noël, qu'il fallait accepter que la pleine conscience soit difficile, fasse mal. Il me parle aussi souvent d'accepter sa vulnérabilité. C'est une combinaison multiplicatrice de la douleur, mais c'est sans doute signe de la vraie douleur présente quand on ne la masque pas.

Il y a dans mon impossibilité de trouver ma voie alimentaire quelque chose qui me rappelle mon impossibilité de trouver ma voie familiale, entre couper les ponts ou continuer.

Mais je voulais simplement citer Apfeldorfer:


Je réponds aussi à votre idée de faire un régime, puisque vous n’avancez pas aussi vite que vous le voudriez avec LineCoaching.
Le régime: lorsqu'on le met en place, on obtient un sentiment de contrôle de soi, et le régime est aussi un bon moyen d'évitement émotionnel. Et bien sûr, quelle jouissance il y a à perdre du poids tout de suite! Le régime, tout comme la nourriture sur un mode compulsif, relève de l'addiction, dont la fonction est de se protéger d'émotions pénibles (comme par exemple, la honte du poids, la culpabilité, les angoisses…)
La méthode Linecoaching: lorsqu'on la suit, on sait qu'on est dans le vrai, qu'on travaille à s'améliorer. On sait que le chemin est long, qu'on n'aura pas tout, tout de suite, mais que de cette façon, on fera la paix avec les aliments et avec soi-même.
Malheureusement, on ne peut pas courir deux lièvres à la fois, surtout s'ils partent dans des directions opposées.
Alors qu'allez-vous choisir, la drogue régime (qui va avec la drogue nourriture), ou bien le sentier escarpé? La balle est dans votre camp.

Ma fille dort. Et moi, je vais aller faire une boulimie de pleine conscience et de larmes...
Je m'en veux, je m'en veux, je m'en veux.

Hier, dans un souper d'amies, j'ai dit à ma cousine (mon oncle est son beau père), dans une discussion qui s'y prêtait, qu'on pouvait être surpris de ce qu'on pouvait apprendre des gens qu'on croit connaitre dans nos familles. Malgré que j'ai refusé de lui en dire davantage, elle a insisté, même si je lui ai demandé d'oublier ça. Et je n'ai rien dit, mais sa curiosité était piquée. J'aurais pourtant du savoir qu'elle a la discrétion d'un bulldozer.

Ce matin, elle a appelé son beau-père, en lui disant que je lui avait dit qu'il c'était passé des choses. Lui a compris que je lui avait tout dit. M'a appelé. Ne m'a pas laissé parler. M'a hurlé dessus. M'a traité de tous les noms. M'a menacé de raconter "des choses" à mon conjoint (bien que je ne vois pas ce qu'il pourrait lui raconter de gênant). Puis quelqu'un a appelé ma mère, celle a qui j'avais promis de ne pas raconter ce secret de famille qui m'oppresse.

Mon téléphone ne dérougit pas et je suis terrée dans ma chambre avec l'ordre formel à me conjoint de me déclarer partie vivre aux Îles Cook. Déjà que, dans cette famille, toutes les catastrophe sont de ma responsabilité, je suis devenue officiellement la fouteuse de merde. Fusillons le messager.
Je me suis pesée et je suis de retour à mon plus haut poids à vie, 88 kg, avec le coup au moral qui va avec. Ce n'est pas étonnant: je fais n'importe quoi.

Je suis allée fouiner sur le net et suis tombée sur le coaching en ligne de Dukan. Comme c'est attirant, ces petits graphiques qui vous indiquent la date vous serez lègère comme une plume!

Pas étonnant quand on regarde les phases du régime. Et la restriction sévère à s'imposer pour toute la vie. Ça sent le piège à conne, et c'est bien pensé, parce qu'on a tous ou presque un conne interne qui sommeille pas trop loin. En tout cas, moi, je suis de celles là.

Ce que j'aime de l'approche sans régime, c'est son absence de promesses. Ce que je hais de l'approche sans régime, c'est son absence de promesses.

C'est décourageant d'abandonner ses mécanismes de réconfort, de se brasser la cage, d'être constamment à l'écoute (et de se voir ne pas y arriver en pleine conscience...) et de ne voir aucuns résultats sur la balance.

Je plus envie de maigrir que de manger ce qui me fait envie. Si j'y croyais, je me lançerais dans un régime aux protéines liquides, voire un jeune. Mais le problème, c'est que je crois que ces régimes abiment le corps et l'esprit et qu'au final, on en ressort plus grosse. Je me sens donc complètement impuissante, incomprise par les pros du régime et du non-régime. Et ça, ça me donne envie d'aller vider le frigo.

J'arrive à m'analyser, à contrôler ces envies sauvages qui m'éloignent de mes envies plus profondes, la majorité du temps. Mais il y a toutes les semaines au moins une journée ou je m'en fiche. Quand je suis sage, mon poids stagne. Quand ma tête ne veut plus suivre, je grossis. À long terme, c'est plutôt catastrophique.

Faut il me résoudre à contrôler ce que je mange toute ma vie? Ça parait mineur quand on ne l'a jamais fait, mais je sais ce qu'implique ce contrôle, ces obsessions qui vous coupent l'espace pour vivre la vraie vie.

Je ne vois qu'une possibilité: faire la méthode de Zermati avec plus de rigueur, comme un régime. Ça m'a toute débalancée de participer à Linecoaching et de me laisser espérer que je suis capable d'être une mangeuse régulée et d'y aller à l'instinct. Je n'y arrive pas. Pire encore, je grossis. Et je n'arrive plus à rien. C'est désormais toute la bouffe qui me fait peur.

Et il y a aussi cette idée perssistante de faire un régime de conne, genre Dunkan, puis de me remettre à antirégimer avec la pression d'être grosse en moins. Et si c'était la seule voie possible pour moi? J'ai bien conscience que régimer ne prépare pas l'esprit à être libre, mais je n'en peux plus!

samedi 14 janvier 2012

Une "amie" vient de partir. En avez vous, de ces amies, qui vous font toujours sentir comme une sous merde? En fait, c'est de mon amoureux, une partie de la vieille bande disloquée d'expats avec qui ont faisait du plein air. La majorité sont retournés dans leur patrie respective et c'est triste. Mais les pénibles, on ne s'en débarrasse pas si facilement.

J'en ai surement déjà parlé, probablement parce que chaque fois qu'elle repasse le pas de ma porte, j'ai le moral dans les chaussettes.

Moi, je suis par défaut gentille et respectueuse avec les gens. Je pense que personne ne devrait avoir le pouvoir de me faire me comporter de façon grossière et irrespectueuse. Et en prime, habituellement, ça appelle à la réciprocité. 

Mais pas dans ce cas ci. C'est à peine si elle m'adresse la parole ou me regarde. Et quand on est 4 autour d'une table, ça devient plutôt évident. Surtout si c'est à chaque fois.

Ses commentaires sur les obèses, comme ses vidéos sur facebook ou elle s'exprime en tant que dégoutée-de-ce-gras-que-je-ne-saurais-voir, n'ont rien non plus pour me mettre à l'aise. Pour une infirmière, je trouve ça particulièrement inquiétant... Mais bon.

Elle est enceinte, et évidemment, elle se permet de juger entre les lignes à peu près tous mes choix. Et moi, je reste respectueuse des siens. Et je sens bien qu'elle n'accepterait pas de ma part l'ombre d'un conseil, alors je me tais. C'est pourtant un monde que je connais plutôt à fond, la grossesse...

À un certain moment, je me demande si, à respecter mes principes éthique d'être, je ne joue pas un peu à la carpette.

Carpette, oui, mais carpette digne.

Voilà de quoi me calmer...

Si janvier est supposé être le mois où on prends des résolutions et où on les tient, au moins quelques semaines, c'est raté pour moi. Je n'ai pas pris de résolutions formelles, du moins, rien d'expressement pour 2012, et rien de différent de d'habitude, et comme c'est du vieux, j'ai sauté directement à la case où les résolutions se retrouvent aux vidanges.

La balance, cette chieuse à qui je ne parlais plus, me dit des choses horribles. Alors j'ai décidé de la bouder encore pour un moment, le temps de me sentir capable de la narguer. Et peux être même que je pourrais la mettre au vidanges comme le reste.

Je suis quand même retournée au gym quelques fois, bondé de tous ces gens qui se disent tous qu'il ne seront pas de ceux qui vont lâcher après trois semaines. J'ai même aimé ça.

Le fromage version 2012 est encore plus pernicieux et vil que celui de 2011. Dès que j'ai ai dans le frigo, le combat commence, et c'est toujours moi qui ait le dessus sur la brique en quelques heures. Il y a de ces combats qu'on ne devrait pas gagner. Mais j'en rachète toujours.

Par dessus le marché, mon psy est en vacances.

Il y a des jours où j'ai envie de jeune protéiné. Genre aujourd'hui.

Je ne suis ni patiente ni sage. Moi, j'aimerais maigrir vite, puis m'occuper après de tous ces problèmes qui me polluent l'entre deux oreilles.

dimanche 8 janvier 2012

Non non, je ne suis pas morte ni subitement disparue; je reviens simplement de 2 semaines de vacances à Cuba... ;-)

Je me suis posée la question pendant ce voyage à savoir pourquoi je ruine systématiquement mes progrès, au point d'arriver à ne plus y croire. Et ces questions la se posent généralement la bouche pleine et le coeur plein d'anxiété.

Il y a des ces questions devant lesquelles on est comme un aveugle devant une grande porte de chateau fort barrée dont on a pas la clée, séparée de cette dite porte par un pont levis monté surplombant une rivière remplie de crocodiles. On a beau vouloir, les réponses ne sont pas accessibles à la conscience.

Et parfois, on tombe sans le vouloir dans un passage secret qui mène au coeur du chateau.

Ce matin, dans ma douche, je pensais à la séduction et à ces années où j'en faisait un art. Et ça m'a frappé.

Pendant mon adolescence, j'ai du lutter pour me réapproprier un corps dont je m'étais dissociée pour survivre. Et j'y suis arrivée. J'ai passé quelques années à habiter mon corps, à y être relativement bien, ces mêmes années ou j'explorais les relations homme-femme par tous les sens... Après des années de désordre alimentaire, je mangeais normalement, je m'entrainais et j'avais un corps que je jugeais montrable...

Et puis, un soir où je me questionnais sur ma difficulté à bâtir avec les hommes des relations profondes qui n'étaient pas basée que sur l'attirance ou le sexe, un soir ou j'étais peut-être plus fragile que les autres et où j'avais décidé de rester à la maison pour être seule avec moi même, les choses ont basculé.

Un inconnu est venu dans la nuit dans ma chambre avec l'idée de coucher avec moi. Si les choses ne sont pas allées jusqu'au bout et si j'ai toujours affirmé, même en psychothérapie, que ça ne m'avait pas fait grand chose, il est évident que c'est à partir de là que je me suis mise inévitablement à grossir. J'avais perdu l'équilibre avec ce corps objet de désirs. Je n'ai plus été ensuite qu'avec des hommes qui m'admiraient pour ma personnalité ou mon intelligence. Et je me suis graduellement bati un corps qui me protège des regards.

Pourtant, et c'est paradoxal, il y a une partie de moi qui adore séduire. Il semble qu'il y ait aussi une partie de moi enfouie qui en ait saisie le danger et qui s'en protège. C'est si classique et connu que ça en est frustrant. Pourtant, c'est aussi plus complexe, plus nuancée. Je n'ai pas peur d'être agressée. J'ai seulement la haine d'être vue comme une proie, de ne pas être considérée dans mon entièreté, de pouvoir être utilisée puis jetée comme un corps vide.

Alors pour ne pas être ce corps vide, je le remplis, le déforme sans que ce soit en accord avec mes valeurs et mes désirs conscients.

Et il y a aussi cette peur dee moi même en tant que séductrice. Pourrais-je vraiment m'empêcher de faire du mal à ceux que j'aime, mon amoureux et ma fille, si j'étais plus attirante? Je ne pense pas encore avoir réglée avec moi même cette envie d'être aimée par tout le monde...