dimanche 30 octobre 2011

Ah, des cheveux fraîchement coupés, ce que ça peut faire du bien au moral!

Ce matin, je me suis levée et je me suis trouvée jolie. Je suis pourtant la même qu'hier en plus débraillée. C'est donc au niveau de ma vision ou de mes neurones qu'il se passe des choses mystérieuses et incompréhensibles.

Je crois que les derniers jours à magasiner dans des magasins grande taille à Montréal comme sur le net m'ont fait du bien. On a a longueur de journée les yeux remplis d'images de femmes à l'autre bout du spectre des troubles alimentaires, ou alors photoshopées. C'est rafraîchissant de voir d'autres modèles de belles femmes dans d'autres formats!

J'ai reçu mon livre sur l'ACT vendredi, et eu ma première vraie séance avec mon nouveau psy hier. Je ne suis pas certaine d'y rester à long terme puisque c'est à l'autre bout de la ville et qu'il y a un psychologue, en vacances, qui travaille avec l'ACT près de chez moi. Mais en attendant, c'est bien, et c'est entièrement couvert par mes assurances...

Nous avons parlé de pleine conscience mais ce qui est bien dans l'ACT, c'est qu'on apprends à prendre la position de l'observateur pour se distancier et acquérir plus de flexibilité mentale comme dans le mindfulness, sans qu'il n'y ait besoin d'arrêter la vie pour aller se poser les fesses sur son Zafu.

L'ACT est fortement influencé par le mindfulness et le bouddhisme et postule que la douleur fait partie de la vie. La souffrance vient du fait que nous cherchons à l'éviter plutôt que de la vivre et la laisser aller. La souffrance, c'est un peu comme des sables mouvants: plus on se débat, plus on lutte, plus on s'enfonce, alors qu'il faut se calmer et flotter à la surface pour ne pas couler.

On a grandit en se faisant demander l'impossible: "ne soit pas triste", "ne soit pas en colère", etc... et on a cru, dans nos têtes d'enfants, que c'était possible car les adultes autour de nous étaient plus habiles que nous à masquer leurs émotions. Hors, elles font partie de nous. On ne peut pas les neutraliser par la volonté. Une émotion qu'on enfouis en soi est une émotion qui se marque dans le corps.

Vous avez surement déjà entendu quelqu'un vous dire de ne pas penser à un éléphant, de ne surtout pas avoir en tête la grosse bête grise aux grandes oreilles. J'ai dit non! L'image se dessine spontanément malgré l'injonction de ne pas penser y penser. C'est pareil pour les émotions...

Nous avons fait un exercice intéressant hier. Le psychologue m'a demandé d'avoir en tête une pensée douloureuse. J'ai du rephraser quelques fois car ce n'était pas assez direct à son goût. On se protège un peu tout de même! Puis, il m'a demandé de dire cette phrase, de la ressentir, de sentir les émotions monter. Mettez-y ce que vous voulez, quelque chose que vous pensez: je suis trop lâche pour maigrir, ou je suis un gros tas de graisse paresseux, les autres me trouvent repoussante, etc... Ressentez...

Maintenant, dites: je pense que je suis trop lâche pour maigrir. La douleur devrait être moins forte. En tout cas, c'est que j'ai ressenti clairement pendant ma consultation...

On a aussi parlé de mes difficultés avec la pleine conscience, et du fait que lorsque les émotions sont fortes, je ne sens rien, comme si je me déconnectais automatiquement de moi même. Ça m'arrive parfois quand j'entre en contact avec moi même. Disons que j'ai le fusible sensible. On a parlé parallèlement de syndrome de stress post-traumatique... Pendant une longue période de ma vie, j'ai été complètement absente à moi même, ayant du me couper de mes émotions pour continuer à vivre, à avancer, dès l'enfance. J'ai longtemps été une personne capable de tout gérer, performante, qui ne pleure jamais. Maintenant, j'arrive à être triste, à pleurer. Ça peut sembler paradoxal d'appeler ça un rétablissement, mais je sais que je suis sur cette voie là... Parce que la vie revient en moi en même temps que le reste.

J'ai des moments pendant la méditation ou je sens venir distinctement ces état d'insensibilité émotionnelle que je reconnais bien. Il y a d'autres moments ou je n'arrive simplement pas à ressentir quoi que ce soit dans mon corps, et les exercices de Linecoaching sur le sujet me l'ont bien rappelé. Tout ça, c'est sans doute un reliquat de ce mécanisme de défense qui m'a longtemps servi, mais dont je n'ai plus besoin...

Pour cela, le psychologue m'a recommandé d'essayer de... monter des escaliers! Et plus vite que je ne le peux, puis d'essayer de reconnecter avec des moments où j'aurais ressenti la même chose. Le but du truc est de reconnecter les sensations avec les émotions: le coeur qui bat vite, le léger étourdissement, bref, la réponse de l'adrénaline, le flight or fight qui vient avec les émotions intenses... On verra!

Sur ce, je retourne préparer le dernier examen de ma période d'intras... Ouf!

samedi 29 octobre 2011

Je me sens...

...en route vers quelque chose d'autre, en attente, dans tous les domaines de ma vie. Ok, peut-être pas partout, mais j'attends de dormir, de graduer, de maigrir, et j'en viens à douter que ces choses pour lesquelles je travaille fort finiront par arriver.

Pourtant, ce qui compte vraiment dans la vie, je l'ai déjà, et j'oublie parfois d'en prendre soin.

Allez, on continue. Et à défaut d'avoir envie d'écrire plus longtemps, je laisserai l'espace à plus sages que moi.

Il vaut mieux suivre le bon chemin en boitant que le mauvais d'un pas ferme. (Saint Augustin)

L’effort qu’on fait pour être heureux n’est jamais perdu. (Alain, philosophe)

P.S.: Trouvaille du jour: la boutique Sportive Plus... J'ai été séduite par un imperméable qui était malheureusement aussi coûteux que joli, et j'ai acheté de quoi courir en tout confort, et en beauté! L'inventaire n'est pas vraiment sur le site; vaut mieux aller voir! 

jeudi 27 octobre 2011

Stress et sacrifices

Je me suis toujours promis de ne pas faire peser sur ma fille le poids des sacrifices que j'aurais du faire à cause d'elle. Je fais plutôt des choix qui me rendent heureuse, même si ils impliquent un certains renoncement. Je voudrais qu'elle ne doute jamais que si je reste à la maison avec elle, si j'ai mis de coté mes études de sage-femme et si je mène la vie quelque peu monastique que je mène pour l'instant, c'est parce que ça fait entièrement mon bonheur et que la joie d'être avec elle au quotidien pour la voir grandir dépasse toutes les autres.

Pourtant, je réalisais ce matin dans la douche qu'il y a une chose qui, pour moi, tien du sacrifice plus que du choix: mes heures de sport et le temps que je prends pour prendre soin de moi. La première années de mon poussin a été si bouleversante qu'il était normal pour moi de tout faire pour adoucir ses journées pleines de douleurs. Maintenant que ça va mieux, je n'ai pas désappris. Ma vie et mes choix tournent autour d'elle, et c'est très bien ainsi, mais j'ai besoin de commencer à prendre plus d'air.

Les cours, ça a été une grande déchirure. J'ai surcompensé le reste du temps en ne me permettant pas les absences non motivées...

Je me sens tellement mieux lorsque je m'entraîne, et j'ai besoin de reprendre ce temps là pour moi, quitte à partir avant qu'elle se lève (et mon coeur qui crie, noon; tu les adores, les calins et les sourires du réveil!) ou le soir (et mon coeur qui crie, nooon; tu es déjà partie deux soirs par semaines!)

Dès que ma cheville va mieux, je vais trouver un compromis acceptable... ce qui me permettrait d'être pleinement heureuse de ce que je fais et accomplis.

En attendant, mon examen est dans quelques heures et je suis si nerveuse que je n'arrive pas à réviser même si je suis assise devant mes livres, tisane à la main, dans une maison calme où tout le monde dort. Je ne sais pas quand j'ai pris cette tournure maladive de penser que ma valeurs personnelle et mon avenir en entier repose sur un examen, mais c'est une constante dont je n'arrive plus à me débarrasser.

À l'école secondaire, j'était celle qui cumulait les bonnes notes en ne les méritant pas. Je n'avais pas d'agenda et je me souvenais généralement de la tenue d'un examen quand je voyais toutes mes amies paniquer avant le cours, ce qui me donnait un 3 minutes bien suffisant pour réviser. Souvent, je finissais par réussir mieux qu'elles, ce qui en frustrait certaines. Mais aujourd'hui, la vie se venge en faisant de moi une étudiante à perpétuité pendant que mes vieilles amies ont des professions qui les enrichissent à tous les niveaux...

J'aime apprendre; c'est juste le stress et la pression que je me met qui est difficile à gérer. J'ai longtemps hésité avant d'aller en psycho, surtout parce que je savais qu'il me faudrait mettre encore quelques années à prouver au monde que je suis digne et capable de continuer au doctorat, et qu'il y a un risque de me planter. Ce stress là, j'en ai raz le bol. Au moins, avec mes études ESF, c'était exigeant au possible, mais je savais que quoi qu'il arrive, j'étais maintenant une future SF. Ce n'est pas le cas ici. Difficile de se dire advienne que pourra; si je ne suis pas prise au doc, j'aurai le sentiment d'avoir perdu un temps précieux...

Allez, au boulot... question que ça n'arrive pas!

mercredi 26 octobre 2011

Petite pause de stats pour vous donner des nouvelles...

En fait, c'est le grand découragement. Comme j'ai peu de temps pour écrire, je vous fais un copy and paste du mot que je viens d'envoyer à JPZ sur le forum Linecoaching. (permission demandée et accordée pour reprendre des bouts du forum ici, puisque le forum est public...)


Bonjour Mr Zermati,
J'ai beaucoup réfléchi à ce que vous écriviez sur le perfectionnisme, sur le contrôle, sur l'importance de ne pas faire le "régime des sensations alimentaires.
Ce que j'aimerais arriver à m'alimenter intuitivement!
Je suis tellement découragée que je songeais même hier à retourner faire un tour chez Weight Watchers, malgré tout le mal que j'en pense et malgré que je ne crois pas que ça fonctionne à long terme...
Je suis incapabe d'être une personne équilibrée devant la nourriture. Soit, j'écoute mes sensations alimentaires avec trop d'attention et je finis par compulser, soit je me permet tellement de petits plaisirs sans faim pour toute sorte de raison que je ne perds pas de poids, voire je reprends ce que j'ai pu perdre.
J'ai beau vouloir de me détacher de cet impératif de perdre du poids, la vérité est que je me sens mal dans mon corps et qe mes compulsions et débordements alimentaires ne me dérangeraient pas si ils ne me faisaient pas grossir.
Porter attention a mes sensations finit par me fatiguer mentalement presque autant que de faire un régime. Et si j'y porte moins attention, je prends du poids. Je me dis que tant qu'à me fatiguer pour perdre du poids, autant faire le "régime des sensations alimentaires". Après tout, quand j'ai perdu du poids avec votre méthode, c'est un peu ce que je faisais.
Ce n'est pas votre méthode que je critique, c'est mon incapacité à la suivre sans tout où rien.
J'ai du m'habiller la semaine dernière dans un magasin pour tailles fortes. Si ça a été agréable de trouver des articles qui me vont, ça a été tout un coup à mon égo et à mon espoir de maigrir avec votre méthode.
Je suis sur ce site depuis plusieurs mois et je connais votre méthode depuis des années. Pourtant, j'ai rarement eu l'impression d'y arriver si peu. Chaque jours, je me dis que je recommence demain...
Ça fait des semaines que je résiste à faire les derniers exercices sur la satisfaction alimentaire, d'une part parce que je suis bien loin de maîtriser le reste, d'autre part parce qu'après, ce sera fini, et j'aurai l'impression d'un échec...
Du coup, j'ai presque envie de me taper un vrai régime frustrant et restrictif où je serai frustrée mais où je maigrirai, puis essayer ensuite de maintenir en écoutant ma faim. Oui, je sais, c'est utopique de penser que j'y arriverai si je n'y arrive pas maintenant, mais au moins, je n'aurai plus le poids de ce corps à porter.
Oui, je sais que le problème est dans mon perfectionnisme et ma fixation à vouloir maigrir. J'ai travaillé et travaille encore fort à emmener tout ça à des niveaux plus raisonnables, mais avant de réussir à être normale, j'y passerai peut-être ma vie.
Je ne sais plus quoi penser...

Alors voilà, vous savez tout. Pour que le portrait soit tout à fait juste, il faudrait ajouter l'envie de jeûner, de faire du sport à la limite de la crise cardiaque tous les jours dès 4h30 du matin, de me cacher de la face du monde jusqu'à la réussite ou la mort... Oui, je sais que ça n'a pas de sens, que ça ne mène à rien, mais je ne me supporte plus ces jours ci.

Mon examen de stats est demain. Ça, ça n'aide pas. Et il y a cette idée de faire tout ça pour rien si je n'arrive pas à être acceptée au doctorat. Il faut l'avouer, les chances sont tout de même minces.

Je n'ai pas encore répondu à ma mère. Ça trotte en permanence dans un coin de ma tête.

Allez, au boulot. Mon amoureux a pris son après midi pour s'occuper de notre puce pendant que j'étudie...

samedi 22 octobre 2011

Commentaires

Il semble que depuis un certain temps, depuis le changement d'apparence de ma page en fait, la fonction commentaire ne fonctionne pas, ce qui fait que je me sens un peu seule ici.

Est ce que certaines personnes arriveraient à laisser un petit mot en utilisant la case Anonyme?

Est ce qu'il y a parmi vous un pro des ordinateurs qui pourrait me dire c'est quoi le !@#$%?&*! de problème?!

Je pense me désinscrire de Linecoaching bientôt, mais je serais triste de perdre le contact avec ceux qui me joignent là bas.

Tant qu'à ma boite courriel active, c'est déjà le fouilli total là-dedans, et je préférerais ne pas la rendre publique et mourir sous les publipostages.

Des idées?

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Edit: fini le layout, de retour aux modèles simples mais sans bug de Blogger! Ça fonctionne, maintenant?

vendredi 21 octobre 2011

Magasinage prise 2

Profitant de deux petites heures de liberté pour aller continuer ma quête de vêtements, j'ai osé.

Prenant mon courage à deux mains et m'armant de ma carte de crédit, je suis entrée dans un magasin "taille plus". Addition-elle, pour ne pas le nommer.

Que du bonheur pour mon âme (passé le regret de pouvoir être une cliente). Dans ce magasin, j'ai la taille mannequin. Et tout me fait, hormis quand les modèles sont fait grands. Ils ont même pensé aux filles de ma grandeur avec un rayon pour les petites. Bilan des courses: un pantalon, et même pas besoin de faire les bords, deux chandails qui me font trop bien et une petite nuisette...

C'est juste dommage que le 3/4 de la boutique soit composé de trucs AAAAA-FREUX (sur le ton des hyènes du roi lion...)!

Il y a des trucs superbes sur le net, mais je n'oserais pas acheter sans essayer... Je suis du genre à entrer dans une cabine avec 30 articles pour en choisir 2...

Avez vous de bonnes adresses à Montréal? J'aurais envie d'une robe avec ce genre de coupe:


N'essayez pas de ne pas y penser...

Why You SHOULD Think about Eating Chocolate
Why you SHOULD think about eating chocolate.

Imagine for a moment that you are craving chocolate. White chocolate, dark chocolate, milk chocolate-whatever you love. However, you promised yourself that you wouldn't overindulge in chocolate treats anymore. What do you do?


A)      Tell yourself to STOP thinking about chocolate!
B)      Think about something else
C)      Think about chocolate

It's likely that you either picked A or B. What if I told you that C was a good option: Think about chocolate. It's hard to believe but it's true. Trying to suppress thoughts about chocolate may be one of the worst things you can do. 

Basically, trying to wipe your mind clean of any thoughts about chocolate is futile. It's the "elephant in the room" effect. If I told you not to think about a white elephant all you would think about is the white elephant. The same thing happens with chocolate. The more you tell yourself not to think about truffles and candy bars the more you will. In fact, you may be unable to think of anything else.

Instead of wrestling with your thoughts and trying to shoo them away, welcome them in. It sounds radical. This is a theme echoed in my new book, But I Deserve this Chocolate: the 50 Most Common Diet Derailing Excuses and How to Outwit Them. In the book, you learn how to stop trying to ward off your thoughts about yummy foods and instead work with them productively. 


The technique is based on the mindfulness. When you mind says, "I want chocolate NOW" your first impulse may be to try and talk yourself out of it. "No I don't really want chocolate" when you really do. Instead, get to know this craving. Begin by asking yourself a lot of questions. "Why now?" "What kind of chocolate am I craving? Dark or milk chocolate?" "Am I hungry or stressed out?" Also, think of your thoughts as asuggestion not an order. Consciously and thoughtfully responding to your craving instead of reacting to them can help prevent you from overeating.

Can you eat chocolate while you are losing or managing your weight? Yes! Would life be any fun without chocolate? No! Tune in for the next six weeks. My goal is to teach you the ins and outs of how to eat chocolate mindfully. 


Warning: This series of chocolate articles may make your mouth water. It might also challenge the way you think and eat chocolate. You will read about the latest psychological research on chocolate, get the scoop on the healthiest chocolate, and where to find the most decedent chocolate desserts! The series will close with the ultimate chocolate lovers dream, a review of the 14th annual chocolate show in NYC.

In the journal Appetite, research subjects were divided into three groups (Erskine & Georgiou, 2010). People were instructed to either suppress their thoughts about chocolate, think about anything they wanted or to think specifically about chocolate. Dieters who were instructed to stop thinking about chocolate experienced a "rebound effect." They actually ate more chocolate than those who were instructed to think about chocolate or anything else.

A quote by Lucy from the cartoon "Peanuts"  "All I really need is love, but a little chocolate now and then doesn't hurt!"


See Dr. Susan Albers' new book, But I Deserve This Chocolate:  the 50 Most Common Diet-Derailing Excuses and How to Outwit Them. She is a psychologist for the Cleveland Clinic and author of five books on mindful eating including 50 Ways to Soothe Yourself Without Food and Eating Mindfully.  Her books have been noted in O, the Oprah magazine, Shape, Prevention, Health etc. and seen on the Dr. Oz TV show. www.eatingmindfully.com

La boulotte chez Parasuco

J'ai du me répéter intérieurement ce que je venais de lui demander. Au ton sec et offensé de sa réponse, j'ai cru m'être trompée; j'avais dû lui demander si elle pratiquait la zoophilie ou si elle admirait George W. Bush. Eh non, j'avais bien demandé à la vendeuse si ce pantalon était disponible en taille 34, et à présent, elle me scannait de la tête au pieds pour voir à quoi ça ressemble, une porteuse de 34, qui plus est, n'a même pas l'air d'avoir honte de dire tout haut ce chiffre horrible.

Ensuite, la cabine d'essayage commune. Ils sont fait moulants, serrés et petits, les Parasuco, et ils vont comme un gants aux madames légèrement vulgaires et aux autres miss parfaites qui composaient la majorité de la foule de la vente d'entrepôt. Il faut dire que la marque se la joue sexy...


Se regarder dans le même miroir qu'un défilé de miss longues jambes, c'est étrange. Ça vous donne l'impression d'être un genre de petite mascotte boulotte. J'étais toute seule de ma race, déterminée à ne pas me laisser intimider. (fail)

Je suis passée ensuite à la vente d'entrepôt Colori, et j'y ai trouvé de très belles choses, mais ayant encore l'image de ces filles tout en longueurs, j'ai trouvé que le miroir me renvoyait une image trop courbe qui me donnait un air plus vieux que mon âge. Rien acheté.

Moi qui résistait depuis un bout de temps, l'esprit affaiblis, je me suis jetée sur la balance et j'ai rebondi dans le frigo.

J'ai besoin de me sentir belle pour continuer de respecter mon corps, ce qui inclus de manger à ma faim.

C'est dur d'assumer cette taille. C'est la plus grande que j'ai faite à ce jour. Et je voue avoue que parfois, j'ai l'impression que ça ne peut que monter tellement c'est difficile à faire descendre et que ça montre à la moindre respiration croche...

Mais j'accepte du mieux que je peux. Je n'ai pas à avoir honte de qui je suis! Mon corps, c'est le reflet de ma vie, de mes combats; prenons ces plis comme des cicatrices héroïques!

Un monde qui fait sentir anormales les femmes qui ont des formes ne les aide pas à s'accepter, et encore moins à changer. Et si changer par haine de soi est possible, c'est certainement néfaste.

Qui peut vraiment se sentir réconforté par les looks qu'on nous présente comme modèle? J'aimerais qu'on arrête d'essayer de nous vendre des trucs en nous rendant amères et insatisfaites et qu'on nous présente des produits conçus par des gens qui AIMENT les femmes, toutes les femmes, qui veulent les sublimer...

Ce que j'aimerais voir, c'est des vêtements bien coupés dans toute les tailles chez tout ceux qui se veulent des vendeurs de vêtement de qualité dignes de ce nom. On est pas une minorité, bordel! On est pas anormales non plus! On veut du choix!

Expliquez moi pourquoi des magasins qui se donnent un mal de chien pour vendre n'essaient pas d'inclure tous les clients susceptibles d'acheter. Je ne comprends pas... Question d'image de marque, peut-être?

Et pourtant, osez me dire que des femmes comme celles là ne sont pas belles...


(bon, d'accord, elles sont toutes grandes. Mais bon. Je suis la preuve que c'est possible d'être une petite ronde et d'être jolie. Si si!)

jeudi 20 octobre 2011

Mindfulness Meditation Training Changes Brain Structure in Eight Weeks

ScienceDaily (Jan. 21, 2011) — Participating in an 8-week mindfulness meditation program appears to make measurable changes in brain regions associated with memory, sense of self, empathy and stress. In a study that will appear in the January 30 issue of Psychiatry Research: Neuroimaging, a team led by Massachusetts General Hospital (MGH) researchers report the results of their study, the first to document meditation-produced changes over time in the brain's grey matter.


Previous studies from Lazar's group and others found structural differences between the brains of experienced mediation practitioners and individuals with no history of meditation, observing thickening of the cerebral cortex in areas associated with attention and emotional integration. But those investigations could not document that those differences were actually produced by meditation.


"Although the practice of meditation is associated with a sense of peacefulness and physical relaxation, practitioners have long claimed that meditation also provides cognitive and psychological benefits that persist throughout the day," says Sara Lazar, PhD, of the MGH Psychiatric Neuroimaging Research Program, the study's senior author. "This study demonstrates that changes in brain structure may underlie some of these reported improvements and that people are not just feeling better because they are spending time relaxing."


For the current study, MR images were take of the brain structure of 16 study participants two weeks before and after they took part in the 8-week Mindfulness-Based Stress Reduction (MBSR) Program at the University of Massachusetts Center for Mindfulness. In addition to weekly meetings that included practice of mindfulness meditation -- which focuses on nonjudgmental awareness of sensations, feelings and state of mind -- participants received audio recordings for guided meditation practice and were asked to keep track of how much time they practiced each day. A set of MR brain images were also taken of a control group of non-meditators over a similar time interval.


Meditation group participants reported spending an average of 27 minutes each day practicing mindfulness exercises, and their responses to a mindfulness questionnaire indicated significant improvements compared with pre-participation responses. The analysis of MR images, which focused on areas where meditation-associated differences were seen in earlier studies, found increased grey-matter density in the hippocampus, known to be important for learning and memory, and in structures associated with self-awareness, compassion and introspection. Participant-reported reductions in stress also were correlated with decreased grey-matter density in the amygdala, which is known to play an important role in anxiety and stress. Although no change was seen in a self-awareness-associated structure called the insula, which had been identified in earlier studies, the authors suggest that longer-term meditation practice might be needed to produce changes in that area. None of these changes were seen in the control group, indicating that they had not resulted merely from the passage of time.


"It is fascinating to see the brain's plasticity and that, by practicing meditation, we can play an active role in changing the brain and can increase our well-being and quality of life." says Britta Hölzel, PhD, first author of the paper and a research fellow at MGH and Giessen University in Germany. "Other studies in different patient populations have shown that meditation can make significant improvements in a variety of symptoms, and we are now investigating the underlying mechanisms in the brain that facilitate this change."


Amishi Jha, PhD, a University of Miami neuroscientist who investigates mindfulness-training's effects on individuals in high-stress situations, says, "These results shed light on the mechanisms of action of mindfulness-based training. They demonstrate that the first-person experience of stress can not only be reduced with an 8-week mindfulness training program but that this experiential change corresponds with structural changes in the amygdala, a finding that opens doors to many possibilities for further research on MBSR's potential to protect against stress-related disorders, such as post-traumatic stress disorder." Jha was not one of the study investigators.


James Carmody, PhD, of the Center for Mindfulness at University of Massachusetts Medical School, is one of co-authors of the study, which was supported by the National Institutes of Health, the British Broadcasting Company, and the Mind and Life Institute.

mercredi 19 octobre 2011

Secret

Il y a des secrets lourds à porter.

Ma mère en porte un depuis qu'elle a 12 ans, et a décidé qu'elle irait en terre avec lui. Même si il étrangle sa vie.

Je ne suis pas subitement entrée dans le secret, même si elle me l'a mis en mots hier. Ce secret là, je le portais déjà sur mes épaules depuis longtemps, avec elle. Ses effets, ses incohérences, le goût du sang, je le connais depuis toute petite. Mais maintenant, je peux le nommer, et j'ai l'impression d'arriver à comprendre un peu mieux d'où je viens.

Ma mère m'a mise au monde à 18 ans pour que je répare son coeur, une mission impossible pour un enfant. Et en plus de faillir à ma mission, je n'ai pas pu recevoir ce que les enfants reçoivent de leur parents. Son monde instable, chimique, flou et vide, c'était aussi le mien. Je crois que j'ai quand même longtemps porté cette mission de protéger ma mère et de la faire rire avec mes petits moyens d'enfant-adulte. Il y a des choses qui se sentent encore plus quand elles ne sont pas dites. Alors j'ai pris mes distances de ce monde étouffant, et j'ai pu grandir, je crois.

Ma mère n'est pas comme les autres mères. Depuis que j'ai vieilli, je me rends bien compte qu'elle, elle est restée enfant. Tout ça peut-être un peu parce que son secret, la honte et le sentiment d'être mauvaise a pris la place de la vie qui aurait du suivre son cours.

Moi, je n'aime pas ces secrets là. Je crois que les choses doivent être dites sans quoi, elle font un mal qu'on arrive pas à clôturer, qui se répands comme une infection qu'on ne peut pas traiter, faute de nom. Mais ce secret est désormais le mien, comme il l'a toujours été au fond.

Un jour, un grand frère a décidé d'imposer ses jeux d'adultes à sa petite soeur. Pendant des années, ils ont construit un secret qui ne pesait qu'à la petite fille. C'est elle qui portait la responsabilité de dévoiler le scandale.

Elle ne l'a jamais fait, comme on le lui a fait promettre maintes fois, pour préserver son frère, ses parents et tout ceux qui pourraient se sentir mal de n'avoir rien fait, rien vu. On lui a enlevé son pouvoir, on l'a rendue responsable de la profondeur de la blessure qui s'est faite en elle et de ce que ça pouvait faire aux autres.

Qu'on ne me parle pas de pardon. C'est autre chose. C'est vouloir être aimée à tout prix, malgré tout, un souvenir de ces années là, un dysfonctionnement du coeur. Je connais la honte de ces secrets là, mais parler, c'est affirmer sa valeur, c'est remettre la responsabilité de leurs actes à ceux qui les ont initiés.

Ces secrets là explosent comme des bombes quand ils sont libérés, mais ils font aussi exploser les murs d'incompréhension qui s'élèvent entre la victime et les autres, qui pourraient se penser responsable de cette brisure de trajectoire manifeste mais incompréhensible. On ne fait pas mal aux autres en dévoilant la vérité, on leur fait un cadeau. C'est ce que j'aimerais qu'elle comprenne...

Evidement, je me sens comme si un train m'était passé sur le corps et faisait résonner les échos de mes propres traumatismes. Je n'ai pas pu m'arrêter de trembler en lisant les mots de ma mère. Mon oncle? Mon parrain?!!! La colère et le mépris côtoient la pitié pour cet homme qui lui a supposément présenté ses excuses, comme si c'était suffisant. Le regret et la honte à vie me paraissent un châtiment bien plus juste. Mais tout ça, ce ne sont pas des histoires de justice. Souhaiter le mal ne fait que continuer le chemin du mal. Qu'ils vivent, qu'ils guérissent et que ces choses là n'arrivent plus.

N'empêche que je ne crois pas au pardon chrétien. Les violences sexuelles et les autres, c'est mal, c'est injuste, c'est horrible, il faut le crier sur tous les toits, pour que les victimes ne se sentent plus responsables et aient leur juste droit à la colère et à la haine libératrice. Et peut-être aussi pour que les agresseurs puissent expier un peu leur faute et en être libérés, pour que ça ne se reproduisent plus. Les secrets empoisonnent tout le monde et font que le cycle recommence.

Rien ne saurait réparer le mal à large spectre qu'un viol sème. C'est une prise de pouvoir qui laisse brisée, qui déshumanise. On ne peut se contenter que d'en guérir, d'être plus forte que le mal, de continuer, pour narguer le destin, parce qu'on a le contrôle sur rien d'autre.

mardi 18 octobre 2011

Mystère et boules de gomme

Ma mère m'a appelé ce soir pour me dire qu'elle m'écrira demain, pour me dire quelque chose qu'elle veut me dire depuis longtemps et qu'elle veut absolument que je garde secret. Et elle espère que je le prendrai bien.

C'est un peu inquiétant, non?

Angoisses alimentaires

Ma petite fille est une très petite fille... À 18 mois, elle porte des vêtements 9 mois et mange moins qu'un oiseau. Ça fait des mois que je trie les médecins qui veulent la médicamenter, et j'ai flushé bien vite celui qui voulait la gaver. Je voulais lui donner le temps d'apprivoiser la nourriture et le plaisir de se nourrir, elle qui n'en a connu au départ que la douleur relié à ses reflux et ses oesophagites.

Je crois qu'on a réussi à lui faire aimer un peu manger à coup de bonne ambiance, d'histoires, de musique et d'imagination à la période des repas. Toutefois, pour les quantités, ça reste presque rien, et souvent rien...

Voilà que même la spécialiste des troubles de croissance, que j'ai gardé à cause de son bon sens, de son écoute et de son manque d'empressement à prescrire, m'a dit qu'il serait vraiment temps d'essayer de médicamenter ma fille pour lui donner de l'appétit.

Moi, je me dis encore que ma fille a peut-être simplement de petit besoins, qu'elle est intellectuellement en avance, qu'il ne semble ne rien lui manquer. Mais je suis aussi consciente de mon manque de recul. Je déteste donner des médicaments, d'autant plus lorsqu'il ne sont pas testés pour une indication particulière et pour une clientèle donnée, surtout quand cette clientèle n'a pas encore toutes ses dents!

Le Périactin est un antihistaminique. En effet secondaire, il augmente l'appétit. Maëlie a eu sa première dose il y a de ça quelques heures. Et ce midi, elle a dévoré un petit croissant et en voulait encore, du jamais vu (evidemment, habituée à ce qu'un croissant soit une ration pour 2 semaines, je n'en avais pas d'autre!)

Mais au fond de moi, je suis inquiète de devoir donner encore des molécules chimiques à ma petite. Après des mois de forte doses de Prévacid, j'étais tellement contente d'arriver à le couper! Je me dis que je fais eut-être une erreur, et que je devrais peut-être maintenir mon refus de d'autres médicaments possiblement inutiles.

Et si je bouleversais l'ordre des choses et la rendait au final obèse? Je veux tellement autre chose pour mon précieux poussin... Les médecins me rient au nez en me disant qu'elle en est loin, mais j'étais aussi ce genre de petite fille toute maigrelette, et il faut me voir aujourd'hui. C'est ce foutu reflux qu'ils ont refusé de traiter à temps qui cause problème; on ne sait pas si c'est ce qui la rends comme elle est. Elle mange tellement peu, n'y porte aucun intérêt, et essaie souvent volontairement de se faire vomir en mangeant...

Voilà; ça fait du bien de coucher ses angoisses sur un écran...

Sinon, pour moi, ça fait queques jours que ça va fichtrement bien au niveau alimentaire. Et aujourd'hui encore, je ne suis même pas tentée de me ruer sur la bouffe. Le fait d'être en pause indéterminée de thérapie et de Linecoaching me fait du bien. J'avais vraiment besoin de penser à autre chose, et je me rends compte que plusieurs notions sont intégrées plus que je ne le crois. À force de penser à mon comportement alimentaire, je finis par penser à manger tout le temps. Je n'aurai pas terminé l'étape sur la satisfaction alimentaire, mais j'en comprends le principe et je crois que je l'applique spontanément. J'y retournerai plus tard!

lundi 17 octobre 2011

Refuser les traitements de FIV aux femmes obèses (La Presse)


Des médecins canadiens envisagent d'interdire les traitements de fécondation in vitro aux femmes obèses, prétextant que les risques de complications médicales sont trop élevés. Une situation totalement inacceptable, selon différents intervenants québécois.
Les membres de la Société canadienne de fertilité et d'andrologie sont réunis ces jours-ci à Toronto. Dans le cadre de cette rencontre, certains médecins ont fait connaître au quotidien The Globe and Mail leur intention d'interdire l'accès aux traitements de fécondation in vitro aux femmes obèses. Car selon eux, différentes études ont démontré que les risques de complications médicales sont plus élevés chez ces femmes.
Déjà, certaines cliniques refusent de traiter des clientes obèses. Au Centre de fertilité d'Ottawa, les femmes présentant un indice de masse corporel supérieur à 35 ne sont pas traitées. Un individu est considéré comme obèse lorsque son indice de masse corporel dépasse 30.
La vice-présidente de l'Association des obstétriciens-gynécologues du Québec, la Dre Isabelle Girard, souligne que de telles situations n'existent pas au Québec et qu'aucune discussion en ce sens n'a lieu. Rappelons que Québec rembourse les traitements de fécondation in vitro depuis août 2010.
Si certains médecins militent pour l'interdiction de la fécondation in vitro chez les femmes obèses, d'autres jugent cette position discriminatoire et mentionnent que tout comme on ne peut refuser de traiter une fumeuse sous prétexte que sa grossesse sera plus à risque, on ne peut refuser de suivre les personnes obèses. Le Dr Anthony Chung, expert en fertilité à l'Université de Colombie-Britannique, ajoute que l'âge avancé est un bien plus grand facteur de risque que l'obésité pour la fécondation in vitro.
Au Québec, l'Association des couples infertiles du Québec (ACIQ) rappelle que l'infertilité a été reconnue comme une maladie par l'Organisation mondiale de la santé et qu'un médecin qui refuse de traiter une patiente obèse «signifie un refus de traiter une personne malade». «Toutefois, dans les cas où le médecin recommande une perte de poids préalable, dans le but de favoriser l'état de santé général de la patiente et le succès du traitement, nous encourageons les patientes à suivre les recommandations du médecin», explique Marilyne Héroux, responsable des communications de l'ACIQ.
La Coalition contre l'obésité morbide indique pour sa part que «si la fécondation in vitro est source de danger pour la santé d'une personne, il revient au spécialiste de le déterminer et de bien expliquer à sa patiente ce qui motive ou non une intervention».
Le Dr Marc Zaffran, du Centre de recherche en éthique de l'Université de Montréal, croit que les règles d'accès aux traitements de fécondation in vitro doivent être déterminées «par les législateurs et la collectivité, pas seulement par les médecins». «Un comité scientifique et éthique comprenant des gens de différents milieux devrait se consulter et prendre une décision qui ne serait pas juste basée sur des critères médicaux», propose-t-il.

Vous en pensez quoi? Je ne peux pas m'empêcher de penser que c'est un autre exemple de discrimination flagrante. Certains médecins MILITENT pour que certaines femmes ne puissent pas avoir accès à des soins qu'ils n'ont pas de problèmes à offrir à d'autres patientes à risque? Non mais, faut avoir du temps à perdre et un  mépris de ces patientes!

Au départ, je ne sais pas trop quoi penser de cette couverture qu'offre l'État pour les FIV. C'est un parcours plus tortueux et plus douloureux que bien des cliniques le laissent entendre, et vu le taux de succès faible et les prix élevés, c'est un peu un cadeau empoisonné qui profite surtout aux cliniques qui les pratiquent. Mais si on accepte les patientes à risque, on les accepte toutes! J'ai donc un biais au départ contre ces médecins qui se posent en sauveurs et se remplissent bien les poches. Ce n'est pas logique, c'est viscéral; il faut m'en excuser!

Je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il y a beaucoup d'enfants qui naissent et ont besoin d'une famille. L'État ne pourrait il pas aider aussi les familles adoptantes? N'est-ce pas une autre forme de discrimination que de privilégier un choix sur un autre, d'autant plus qu'il a moins de chances d'aboutir. C'est un autre débat...(Et ce n'est pas une attaquent contre celles qui sont en cliniques de procréation assistée... J'admire votre courage, mais lorsque la question s'est posée pour nous, notre choix s'est posé sur l'adoption, même si le deuil d'une grossesse et d'un accouchement était particulièrement difficile pour l'étudiante sage-femme que j'étais! Notre dossier venait d'être accepté lorsque j'ai su que j'étais enceinte...) 

Si la question de la grossesse et du surpoids vous intéresse, vous devriez aller fouiner ici...

dimanche 16 octobre 2011

À cet instant:

Les beaux parents sont partis.

Je viens d'annuler mes rendez vous avec ma thérapeute.

Sites

Je suis peu douée à faire ce que je devrais faire, et dans ce cas bien précis, étudier.

Autant en profiter pour aller un peu à la pêche aux trucs intéressants sur le net. Ça fait du bien...

Dans les moments où la méthode de Jean-Philippe Zermati fonctionnait bien avec moi, il y avait quelque chose de bien différent dans ma vie. Je mettais plus d'énergie à m'aimer, à trouver mon équilibre, qu'à manger. J'avais appris à m'accepter, et je réalisais que mon poids n'était pas un drame. J'écrivais beaucoup sur tout ça, et ça me nourrissait.

Il est difficile de garder cet état d'esprit dans un monde où un style de vie anorexique est mis de l'avant et relié au succès, où un discours anti-gras et souvent anti-gros règne. J'avoue aussi qu'il était plus facile de m'accepter à ce moment là que maintenant. Je n'étais pas mince mais je n'étais pas si grosse.

Pourtant, je suis encore persuadée que le changement commence par l'acceptation, et qu'on ne peut pas faire du bien à un corps contre qui on est en perpétuelle lutte.

C'est là que le mouvement Health at Every Size vient me faire du bien, en me rappelant que la santé, ce n'est pas le poids. Il y a longtemps que je ne m'étais pas promenée sur les blogs HAES. Il y a de véritables perles, qui font du bien à l'âme, à la vie.

Et ça, ça se partage!

Voici ma trouvaille du jour:

http://thefullybelly.wordpress.com/

Oui, c'est encore de l'anglais, mais les anglos ont une longueur d'avance sur nous sur tout ce qui est HEAS et alimentation intuitive. Zermati n'a pas inventé l'anti-régimes! Certaines auteures sont là depuis plus de 30 ans... J'espère qu'un jour, les approches du genre seront les plus répandues, pour qu'on arrête de s'enfoncer encore plus dans la paranoïa du gras de masse, avec les troubles psychologiques et les kilos qui viennent avec!

Et vous, vous avez des petites perles à partager?

samedi 15 octobre 2011

Healthy is the new skinny

Un blog intéressant ici, adressé surtout aux adolescentes à mon avis, mais différent de ce qu'on a l'habitude de lire! Et ça ne peut pas faire de mal aux vieilles comme moi!

Ça fait juste un peu mal de constater qu'à l'époque, j'avais un problème d'image et non de poids...

Joy to the world!

J -2

Lundi, les beaux parents retournent à la mère patrie.

Discours officiel:
oh, ça a passé si vite!
Vous ne voulez pas rester quelques semaines de plus?
On a adoré vous avoir à la maison!

Discours intérieur, et ultra secret:
YEEEEAH!
Danse de la pluie! Grimace-doigt-dans-le-nez!
EN-FIN!
Et vive l'Atlantique...

Pour célébrer, je me suis allé faire un tour sur Amazon.

J'ai acheté un livre sur la thérapie d'acceptation et d'engagement. L'avantage d'étudier en psycho, c'est de pouvoir explorer des façons d'aller mieux tout en faisant ses devoirs. Ou de faire semblant d'étudier alors qu'en réalité, on se fait du bien. J'ai hésité à en prendre un super théorique qui pourrait me resservir dans ma future pratique, puis la réalité mes revenue en pleine face: JE suis celle qui a les boulons lousses pour le moemnt, et je n'ai pas le temps de lire, alors autant en trouver un pratico pratique qui puisse m'aider, et vite... J'ai choisi Faire face à la souffrance, de Benjamin Schoendorff. J'en reparlerai.

Pour avoir ma livraison gratuite (oui oui, c'est une pure question d'économie) j'ai choisi un bouquin de la seule auteure de parenting que je supporte: Elisabeth Pantley. Elle vient de sortir un livre sur les picky eaters, et ça tombe bien. Je suis un peu dubitative à l'idée que Pantley passe des nuits à l'anxiété de séparation à l'alimentation en passant par le pot dans ses derniers livres, mais jusqu'ici, j'aime le ton et les idées. Mme Pantley est à peu près la seule de son insupportable domaine qui remette l'expertise aux parents en donnant des idées à adapter plutôt que des commandements sur le ton faites-ce-que-je-dis-ou-vous-produirez-un-dangeureux-mésadapté-social. En plus, il y a des recettes dans le livre...

Je retourne étudier: la famille sieste, et moi, j'ai un examen jeudi...

vendredi 14 octobre 2011

Sous un ciel étoilé...

Je suis à Notre-Dame-des-Bois, dans une chambre champêtre superbe de la réserve de ciel étoilé du parc du Mont Mégantic. Les arbres sont couleur de soleil et de feu et l'air est vivifiant. Ma puce dort paisiblement, et mon amoureux viendra me rejoindre bientôt. Tout pour être heureuse? Non.


Quelque chose de majeur cloche: moi.

Je repense à tous ces instants ternis d'être trop grosse et d'en souffrir. J'ai appris, avec les années, l'indulgence et l'acceptation, même si je n'ai jamais renoncé à changer. Actuellement, c'est simplement trop pour que j'y arrive. Je me sens tomber.

Mon reflet me fait mal, me crache au visage et me pulvérise l'égo. Cette souffrance, ce stress, ne m'aide pas à changer, au contraire. Je crois que j'ai simplement perdu un peu de l'espoir que les choses pourraient être différentes. Alors, chaque fois que c'est souffrant, je mange, en me disant qu'une fois de plus ou de moins, qu'est ce que ça change... ou que tôt ou tard, je le ferai de toute façon. Et je me déçois ainsi sur une base plus que régulière.

Non, la minceur ne fait pas le bonheur, mais peut-être qu'elle le rend plus facile. C'est comme l'argent...

Ma mère, elle, a maigris après une vie de surpoids, et bien que ce soit l'obsession, la raison et le centre de sa vie, elle a réussi. Elle le maintient depuis une dizaine d'années par toute sorte de façon qui frisent la maladie mentale. J'ai peur de suivre ses traces, mais je l'envie. Elle a 49 ans et se fait draguer tout le temps. Moi, j'en ai 29, et je suis déjà invisible.

Que faire?

Changer?

L'espoir fait vivre...


jeudi 13 octobre 2011

Étudiant, poils aux dents

L'université me perturbe. Il y a trop de filles, non contente de me narguer avec leur taille de rêve, se permettent en plus d'être jeunes et fraîches comme des roses alors que je me transporte avec mes cernes de jeune mère et mon teint vert jaune malade.

Je me suis fait une amie adorable. De mon age en plus. Ça fait plusieurs fois qu'on trouve se trouve des prétexte pour aller se raconter un tas de truc autour d'un thé. Mais elle quitte le programme bientôt. Bouh.

Je me retrouverai donc seule avec mes bourrelets dans ces auditoriums grands et froids où la moitié arrière de la classe texte ou surfe sur facebook, cachée sous des casquettes au look douteux. Pendant ce temps, moi, en bonne attardée technologique je n'ai pas de cellulaire, et je n'ai toujours ps réussi à connecter mon macbook au réseau de l'UQAM.

Et comme j'arrive toujours en retard ou limite, je suis toujours dans la moitié déficiente arrière. Mardi, j'étais même entourée de petits cons qui avaient décidé que le breuvage tout indiqué en cours, c'est la bière.

C'est dur l'université, socialement! Il y a ceux avec qui je compétitionne pour une place au doctorat. Et il y a tous ces autres perdus qu'il faut supporter et qui devraient plutôt aller voir le monde à défaut d'avoir un intérêt pour leurs cours. Au moins, ils diminuent la moyenne et améliorent ma cote Z...

Tout ça pour dire que je me sens comme une grosse patate germée dans les couloirs de l'université, et que cette sensation met de la pression sur mes envies de devenir plus mince. Comme mes collègues de classe le diraient, genre tout de suite là, tsé.

J'ai mangé des amandes au chocolat et une pointe de pizza pour faire passer le malaise, qui, vu la contradiction évidente, n'en a profité que pour se nourrir et grandir.

Soupir.

mercredi 12 octobre 2011

Quelques petits mots avant d'aller au dodo, question de me détendre un brin plutôt que d'étudier pour mon test de lecture de demain...

Aujourd'hui, je suis allée chez ma mère, et en suis revenue avec une grosse boule de chagrin dans la gorge et dans l'estomac.

Souvent, je préférerais ne pas pouvoir lire les gens aussi facilement. Parfois, leurs émotions collent à moi. Surtout quand elles font remonter des sentiments enfouis.

Ma mère voir un autre homme. Il est visiblement très amoureux. Ma mère dit qu'il ne l'interesse pas, au fond, mais il est clair qu'elle flirte sur des limites dangereuses, et je ne serais pas étonnée qu'elles aient déjà été outrepassées. Ma mère est dans la lune comme une femme amoureuse. Et mon beau père a une blessure dans les yeux. Mais on est pas encore au stade ou les choses se disent. Les connaissant, elles ne se diront peut-être jamais.

En conduisant sur le long chemin du retour, je me suis demandée ce qui me prenait tellement aux tripes dans cette histoire. Ma mère serait mieux sans mon beau-père, et lui s'en remettra. Et probablement même que tout continuera jusqu'à ce que cette passion se fane, et que ma mère et mon beau père continueront à se déchirer jusqu'à ce que la mort les séparent. Ces choses là arrivent.

Non. J'ai pensé à ces brisures du coeur. À eux...
À ces blessures avec lesquelles on vit et que le temps apaise, mais qui restent toujours douloureuse.
Un que j'ai quitté malgré l'amour, malgré le mariage, trop perdue. Et je l'ai rapidement remplacé, sans être capable de passer à autre chose. J'ai cru qu'il m'attendrait toujours...
L'autre qui est parti; être remplacée par une autre, c'est toujours douloureux, même quand on l'a mérité.
J'ai cru ne jamais m'en remettre.
Parfois, même, je rêve à eux, de trop près.

Pourtant, je suis pleinement heureuse avec mon amoureux, ma fille, ma vie.

Eux, ce sont des histoires inachevées. C'est une blessure d'égo aussi, certainement, un égo jadis un peu démesuré. Je nous croyais tellement à toute épreuve... Et pourtant, ce qui reste pour eux, c'est une tendresse douloureuse, sans sujet. Un est il est toujours avec l'Autre. Pendant que le premier à refait sa vie.

Je crois qu'on peut aimer plusieurs personnes à la fois, de plein de manières.

lundi 10 octobre 2011

Comme un petit goût d'écoeurement

Lassitude.

C'est le mot, l'état du jour.

J'ai 2000 trucs en retard pour mes cours. C'est d'ailleurs ce que je devrais être en train de faire, pendant que la famille royale est partie au jardin botanique... La maison aura besoin de son grand ménage cette semaine, et parallèlement, je devrai faire le guide touristique en béquilles, puisque je me suis foulé une cheville hier. Et les examens intratrimestriels arrivent à grands pas, avec le stress intense qui vient avec, et qui m'écrase.

Et que dire de Linecoaching, de mon poids, de mes EME et de tous ces sujets inter-reliés...

Une image vaut milles mots:


Mon poids de départ était artificiellement haut au départ, suite à plusieurs orgies émotionnelles avant de commencer Linecoaching... En gros, ça n'a pas bougé!

Lassitude totale. De moi même surtout.

En plus, j'ai l'impression que ma thérapeute est surtout intéressée par mon chèque, et je n'ai pas du tout envie de faire un autre exercice quelconque.

Cette dernière m'a demandé d'écrire ce que je mange et ce que je pense avant et pendant que je mange. Just à penser le faire, je sens une colère diffuse mais bien réelle monter. J'en ai marre de ces exercices! Elle m'a dit que ça l'aiderait à mieux me comprendre pour m'aider... et j'avoue qu'elle semble assez clueless ces temps ci...

Elle m'énerve. Ça n'a sans doute pas de rapport avec ma thérapie, mais le grand luxe du cabinet, la consult qu'elle m'a facturé même si j'étais malade versus le pas d'excuse quand elle ne s'est pas pointé la semaine suivante, son petit air froid qui me met mal à l'aise... J'aime ses méthodes pourtant, mais il y a quelque chose qui ne colle pas.

Je verrai sa diététiste cette semaine. Malgré que je lui ai signalé que je n'avais pas vraiment envie de le faire et que je ne voyais pas trop ce que je pouvais en retirer. Une autre qui me demandera sans doute de faire des "exercices" alors que j'ai surtout envie qu'on me foute la paix.

Je crois que je vais prendre une pause de diététiste et de thérapeute. J'ai comme une overdose qui, j'ai l'impression, empire mes EME sans me permettre d'avancer. J'ai envie de m'en remettre à une grande spécialiste de moi même, et j'ai nommé: moi-même! C'est lourd, toutes ces démarches. triplement lourd, en temps, en argent, en énergie. Avec Linecoaching, il y a toujours la souplesse de faire un peu ce que je veux à mon rythme, l'avantage de pouvoir poser mes questions à des experts et celui de pouvoir partager avec des gens qui vivent la même chose...

Et si je vous disais que pourtant, depuis quelques jours, même si je mange à tous les repas même si je n'ai pas faim avec la pression de manger avec les beaux-parents, j'arrive à vivre mes EME autrement? On ne va quand même pas s'exciter avec ça, mais ça pourrait mener à quelque chose d'intéressant.

Sur ce, je vais aller faire le souper et prévoir ce que la belle famille va manger cette semaine.

Ai-je dit lassitude?

LASSITUDE!

Et faudra faire semblant d'être contente!

vendredi 7 octobre 2011

La déserteuse

Aujourd'hui, les beaux parents reviennent de leur périple à New York.

La maison est un chantier, je ne sais pas encore ce que je vais leur faire pour souper, le frigo est vide et pourtant, je ferai encore semblant ce soir d'être une fée du logis quand ils je les accueillerai dans notre appart tout astiqué et qu'une bonne odeur de plat réconfortant parfumera la maison.


Elle est où, ma bonne fée marraine?

Faute d'avoir l'aide de cette déserteuse, mon beau prince devra mettre la main à la pâte! Même que là, je m'en vais faire la sieste...

jeudi 6 octobre 2011

Journée intense. Je n'ai pas arrêté de la journée,  littéralement. Je n'ai pas vraiment dormi de la nuit. J'ai été à l'activité de stimulation de ma puce, puis suis passée au défi allaitement, pour ensuite courir jusqu'à mon cours de développement. J'ai passé mon heure de pause à me batailler avec un ordinateur non coopératif à finir un travail de stats. Puis, je suis allée au cours de stat avec des lobes frontaux HS et ait passé le cours à stresser d'en manquer des bouts.

Et en revenant du métro, j'ai senti l'appel impétueux du snack bar. Un poutine, de la pizza, n'importe quoi, I neeeeeed it! Et vous savez ce que j'ai fait? J'ai respiré profondément en me laissant ressentir chaque parcelle de mon mal être et ou il se situais dans mon corps tout en rentrant à la maison, et en laissant ouverte la possibilité de manger un petit quelque chose pour me détendre.

J'ai finalement statué que j'avais besoin d'une pause avant de dormir. Et de réconfort. Quoi de plus réconfortant qu'un bon thé blanc avec un peu de miel? C'est comme boire le soleil, l'espace d'où il vient, et partir à la découverte. C'est exactement ce que je voudrais; me téléporter dans une province chinoise et boire un peu de liberté et de dépaysement.

Je ne dis pas que je vais toujours boire un thé, simplement que c'est ce qui me fait du bien aujourd'hui, même si je le fais rarement.

Et puisqu'il a fini d'infuser, je vous laisse là-dessus!

mercredi 5 octobre 2011

J'ai réactivé mes activités sur Linecoaching. Je me sens d'attaque à continuer d'étudier ma satiété tout en gérant mes EME. Pour moi, c'est surtout ces dernières qui sont le véritable défi.

Sur ce, je me jette au lit. On m'a promis un massage de pieds si j'y suis avant 21h30...

Urge surfing

Le urge surfing, un concept intéressant à découvrir.

Oui, ça reprends un peu ce qu'on nous enseigne sur linecoaching, mais ça me parle plus qu'un simple exercice parmi tant d'autres.

Ici, une page d'exercices de méditations, dont une "urge surfing", si jamais le concept vous intéresse...

Il faut maîtriser l'anglais...

Je compte bien lire un peu plus là dessus et chercher d'autres sources quand le temps me le permettra!

mardi 4 octobre 2011

Être ta maman: un concours pour les mamans allaitantes et les futures mamans...

Pour participer, c'est ici!

Ma fille,

Il y a dix sept mois, dans la lumière de ton premier matin, je fut prise d'un vertige sans nom. Tu étais là, premières secondes d'une histoire d'amour enfin matérielle, et j'ai douté, douté de ma capacité a pouvoir un jour te laisser voler de tes propres ailes, de ne pas faire de tes petits yeux bleus tout mon monde, même s'ils en devenait à l'instant le centre.

Tu étais si belle, tu l'es toujours, dans tes sourires et tes colères, encore capable d'être toi sans façade. Tu es une petite fille, déjà; un instant ressenti, une impression d'éternité. Pendant que tu apprends le monde, j'apprends à être ta maman, et ce n'est pas toujours facile ni pour l'une, ni pour l'autre, mais c'est invariablement doux, même toutes les nuits que tu rythmes à ta manière pour que l'on se retrouve seules ensemble, ton petit corps chaud blotti qui retrouve sa contenance, paisible. J'ai toute la chance du monde et la tendresse filtre dans ta chambre comme la lumière des lampadaires, tamisée, douce.

Je n'écris plus sur des pages, ou si rarement. J'affiche tes petits doigts sur les vitres, de la terre sur le plancher, des rires sur les trottoirs mouillés en hommage à notre bonheur qui manque de mots convenables. Un sourire à huit dents pour une babiole à deux balles ou pour les grimaces de deux fous de toi; on sent l'univers respirer, libre de tous les possibles.

Que restera-t'il de ces jours pleins de soleil dans ta mémoire qui se façonne? Tu es déjà si grande, si fière de te tenir debout, les yeux rieurs, confiante, et je réalise de jour en jour que je ne perds rien quand tu grandis. Tu sera toujours mon petit bébé, même lorsque tu n'en aura plus le souvenir, et les jours ajoute à ce que tu es pour moi. Tu peux grandir, je t'aimerai toujours, tu ne perdra rien non plus.

Ta Maman

lundi 3 octobre 2011

Fin de pause

Bon, je crois qu'il serait temps bientôt de retourner faire un tour sur Linecoaching. Cette petite pause m'a aéré l'esprit. Je compte finir le programme, même si je me rends bien compte que j'ai réglé la plus grande partie de mes problèmes alimentaires liés à la restriction il y a de ça plusieurs années. Déjà, le finir, ça me confirmera que j'ai tous les outils en main pour savoir manger.

Mon gros problème, c'est les EME. Et c'est bien beau la méditation, mais j'aurais besoin de quelques heures de plus dans mes journées pour prendre mon gros problème à bras-le-corps! Et j'avoue que lorsque j'ai du temps, j'ai souvent envie de faire autre chose...

Je sais que souvent, je mange pour changer ma façon de me sentir, ou pour ne pas ressentir. C'est un réflexe et un refuge. Quand j'arrive à "déréflexiser" la chose, j'ai encore besoin de mon refuge. Et parfois, ça n'atteint pas mon encéphale. Si si, on peut se rendre au frigo et manger avec pour seul moteur une moelle épinière!

Ce qui m'aide aussi vraiment, c'est d'aller écraser le stress sous mes semelles de running shoes, et par le fait même de prendre un peu de temps pour moi, seule. Le problème ici, c'est encore le temps (si on fait abstraction du fait que c'est un peu une honte visuelle de courir dans mon état) Mon amoureux part travailler très tôt et moi, je dors peu avec ma fille qui se réveille entre 5 et 10 fois par nuits. Je retire plus de bénéfices à courir le matin, mais impossible de courir avec mademoiselle dans sa poussette; elle ne veut que marcher et le fait savoir de façon convaincante... Les hurlements, ce n'est pas exactement ce qu'il me faut pour évacuer.

Donc au programme: trouver le temps de courir tôt malgré la fatigue, méditer malgré le pas d'envie et finir mon expérimentation de la satiété. Pour être honnête, ça me saoule un peu... mais il faudrait bien que j'y trouve du plaisir!

samedi 1 octobre 2011

L'air du temps...

Ça y est, ils sont là. Ça fait moins de 24 heures et je suis épuisée. Mettre les petits plats dans les grands, ça fait doublement de vaisselle, surtout quand on est habituée à ne la faire que lorsque ça devient impératif. La maison est impeccable, le souper est en train de cuire; il n'y a que mon poussin qui ne fait pas d'efforts pour faire croire qu'elle est mieux éduquée qu'elle ne l'est réellement et qui continue à jeter sa nourriture partout. Mais c'est sans importance: ses grands-parents sont fous d'elle, et je les comprends bien. Je les ai tous envoyé au jardin botanique pendant que j'avance mes travaux de statistiques, qui me paraissent une activité délectable et reposante.

Ma belle mère m'a offert un parfum. J'aime bien me parfumer...

Sauf que me parfumer avec le même parfum qu'elle, hum, comment dire, euh... Les odeurs portent des émotions, des souvenirs. Ce parfum là a beau être un "symbole d'éternelle jeunesse", pour moi, c'est le parfum de la grande dame de presque 70 ans qui sert le repas à 18h43 pile. Je suis touchée par la pensée, mais elle restera dans mon armoire, et tant pis!

Tant qu'à mon alimentation, n'en parlons même pas. Je vais voir la diététiste de la clinique psychoalimentaire, là ou je vois ma thérapeute, dans 2 semaines. Je n'ai pas accepté d'y aller dans l'enthousiasme le plus délirant puisque je ne vois pas trop ce que ça pourra m'apporter, mais ma thérapeute pense que ça pourrait être bien de travailler dans l'interdisciplinarité et puisqu'elle ne peut pas trop contacter Linecoaching, elle m'envoie voir sa diététiste. J'avoue que ça m'embête un peu de sortir le carnet de chèque pour rien, mais je ne coirs pas que ça va durer. Cette diététiste, je l'ai déjà rencontré pour mon évaluation lors de mon admission à la clinique et elle m'avait elle même dit qu'elle ne voyait pas trop l'utilité de consultations avec elle pour moi puisque j'ai déchiré dans leur questionnaire de fausses croyances alimentaires, du jamais vu à leur clinique. Je n'ai pas un problème de connaissances, j'ai un problème d'existence...

Je ne vais donc plus vraiment sur Linecoaching pour le moment, question de me reposer un peu la tête de tout ça, mais le moment est tout de même mal choisi pour le repos.

J'ai des fantasme d'alimentation propre et de jogging parfait qui me hantent. Je me sens balonnée et flasque de ces derniers jours. Tiens d'ailleurs, c'est le jour mensuel de ma pesée. J'y vais, j'y vais pas? Est ce que je tiens vraiment à mesurer l'ampleur de la catastrophe?

...

Oui!

...

1,7 kg de pris. Ce n'est pas une surprise, mais ce n'est pas une fin du monde non plus.

Tout de même, tout ce surplace, ces pas devant pas derrière qui n'arrêtent pas, ça me fatigue...