samedi 28 janvier 2012

Ahhhh...

Toutes ces choses que je voudrais faire dans une journée: étudier, sortir faire du sport, cuisiner, méditer... Au lieu de ça, je me retrouve à lire 400 fois la même histoire insupportable de Caillou, à faire des pizzas de pâte à modeler, à jouer à la dinette jusqu'à pu capable... C'est mon choix et généralement, j'adore ça. Il y a seulement des jours où je suis terriblement en manque de contacts avec des adultes, de temps vraiment libre, de stimulation. Je crois qu'avec tous les bobos de Maëlie, j'ai comme manqué la période où les nouvelles mamans se font des amies dans les cours de massage bébé et de cardio poussette, et je réalise aujourd'hui que c'est fondamental. Quand mes amies lointaines viennent me voir avec leurs enfants, j'ai envie de les attacher, et même si elles ne me parlent que d'enfants et de température, je les écouterais jusqu'aux petites heures. Malheureusement, elles aussi doivent aller à la sieste et faire le souper. Que nous étions donc insouciantes il y a de ça quelques années à peine. Mais sans doute moins accomplies aussi...

Il y a bien tous le temps que je perds sur Facebook sur des groupes fermés de mamans aussi radicales que moi, mais ce n'est pas du réel. J'ai d'ailleurs bloquées ces alertes qui m'invitent à perdre le peu de temps libre que j'ai. L'université me change aussi les idées quelques fois par semaine, moments où je me sens surtout comme un vieux crouton ratatiné qui ne fait définitivement pas partie de la bande. C'est ça, être vieille et étudier à temps partiel. 

Alors quand, la fin de semaine, je me tappe une journée de plus de Cailloutage à temps plein parce que papa est parti refaire ses calif de vol IFR, je craque. Et tous ces appels au secours de toute la famille pour aller déménager l'un, conseiller l'autre, sauver le chat, eh bien, je les emmerde.

Niveau alimentation, étonnament, ça va plutôt bien. Mon poids descend, plus lentement que Benjamin, la tortue la plus lente (ahhh, je suis vraiment affectée), mais il descend tout de même. Surtout, j'ai l'impression d'osciller entre sérénité et contrôle. C'est mal, le contrôle, me direz vous, mais au moins, il y a des phases de sérénité. Et ça, c'est un début. On s'entends que niveau résultat global, c'est encore rien du tout, mais je vise seulement de me comporter comme la personne que je voudrais être: consciente, sage, allumée... Le reste viendra. Peut-être. Mais j'aime mieux ne pas trop y penser.

Ce soir, pourtant, c'est la totale anti-sérénité. La pleine conscience du mal être existentiel. 

Je ferais mieux d'aller dormir pendant que je le peux. Sans ça, tout le reste devient impossible.

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