jeudi 30 juin 2011

Liberté

Par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer :
Liberté

mercredi 29 juin 2011

Stress

Je confiais ce matin à ma thérapeute que je me sens stressée en permanence ces temps ci, et que je m'étais rarement sentie aussi stressée que lors de mon passage au Paradis (que ces photos ne montrent pas à sa juste valeur!). Comment peut-on être stressée sur une petite île paradisiaque, où les seules occupations sont de faire courser les Bernards l'Hermite, d'emmerder les poissons multicolores qui se cachent dans les coraux et de s'aimer près des eaux chaudes et calmes du périmètre coralien? Moi, je peux!
Je n'ai pu rester que silencieuse comme un poisson laveur de vitre quand elle m'a demandé ce qui me stresse tant. Bizarrement, je ne m'étais jamais posé la question. Puis, ça m'a saisi: je stresse parce que je me sens mal dans mon corps, parce que je pressurise sur le fait de de sentir que je devrais arrêter de trop manger, et ma seule soupape à ce stress, c'est de m'empiffrer.

Parce que je suis fâchée après moi même d'avoir régimé et grossi, j'essaie de m'imposer des restrictions, comme si je devais mériter par la souffrance la liberté alimentaire. C'est franchement contreproductif.

L'acceptation précède le changement. L'acceptation...

Dans une phase de fuite des miroirs, les Îles chaudes devraient être mises en capsule et envoyées dans un autre océan, dans un autre univers... Un maillot, quoi qu'on essaie, ça ne cache rien. Les trucs "pour choisir son maillot et paraitre plus mince" des magasines, c'est trop de magasinage pour rien. Dans mon maillot ligné comme il faut, à col comme il faut, avec jupette comme il faut, je me sentais comme un hippopotame très mode. Et ces pensées on injustement mis de la tristesse dans mes vacances parfaites en famille.

Et finalement, un mot pour la personne qui m'a envoyé par courriel un concentré sur sa déception de ne pas me savoir mince après tout ce que j'ai pu écrire...

Ma première réaction, c'est l'envie de t'envoyer solidement au diable.

Ma deuxième, qui n'efface pas la première, c'est de te comprendre. Je suis aussi déçue de moi même. Toutefois, je ne suis pas responsable de ta motivation, de ta taille ou de ta démarche. Ta vie t'appartiens. Mes réussites sont les miennes et je prends la responsabilité de mes erreurs, pas des tiennes. Je n'ai jamais écrit que j'étais un modèle à suivre. J'écris pour faire le ménage dans mes pensées et parce que j'aime ça. Tant mieux si certaines personnes s'y retrouvent. L'anti-régime, j'y crois toujours autant. Parfois, on fait des détours dans le chemin qui mène à soi. Je te souhaite de trouver ta voie à toi, sur mesure, sans modèle ni gourou parce qu'au final, en se fiant trop aux autres, on ne peut qu'être déçue.

Accepter

J'ai rencontré ma nouvelle thérapeute ce matin: gentille mais un peu intimidante. Je n'ai pas eu le courage de dire une seule niaiserie de toute l'heure! J'ai vu des psys avant, mais jamais je n'ai parlé directement de la question poids et de ce qui l'entoure. Visiblement, là, ce sera différent.

L'acceptation est le début du changement. Ça a été notre sujet. Je sais que je veux, que je dois m'accepter, et mon cerveau en comprends toute la logique, mais il y a une part de moi qui ne peut pas le faire; celle qui hallucine en voyant des bourrelets et de la cellulite et qui se contenterait bien de ressembler à ces femmes si "naturelles" dans les films, qui sont irrésistibles même en se levant le matin, quand elles joggent et même lorsqu'elles sont en phase terminale...

J'ai compris pleinement ce matin que si j'en suis revenue à la case départ, c'est qu'à un moment donné, j'ai décroché de cette attitude d'acceptation qui m'avait permis de changer et, qu'à force d'essayer de me mettre de la pression pour devenir plus mince que ce que mon corps voulait bien, j'ai simplement mis la table au retour de mes troubles alimentaires.

Plus je pressurise, plus j'explose.

J'ai beau avoir cogité, écrit, propagandé sur l'acceptation de soi (et si j'ai mis de l'énergie là dessus, c'est que j'en avais besoin) ça continue de m'échapper. J'ai entrevu le monde libre de l'autre coté du mur, l'ai débati puis, plutôt que d'entrer, j'ai installé une grande vitre dans laquelle je me cogne le nez.

Ce n'est plus tellement le regard de l'autre qui me dérange. D'ailleurs, les autres qui comptent, ils m'aiment comme je suis. Non, c'est mon regard de perfectionniste qui souffre de me voir ainsi. Et je me rends bien compte que ça me cause un stress d'être permanent, qui me pousse dans les tablettes du frigo.

Donc acceptation, amour de soi et patience devront être au rendez vous, avec le courage d'être ce que je suis, simplement, pour rendre le changement possible et accepter sa mesure, mais aussi simplement pour vivre pleinement.

Tout un programme!

mardi 28 juin 2011

La satiété: fin mécanisme de plaisir

J'ai passé beaucoup de temps à essayer de saisir le concept de satiété. Diminution du plaisir gustatif? Disparition de la faim? Satisfaction? Ça vient à cette bouchée là ou à celle là? La question restait désespérément mystérieuse, et à force de vouloir faire parfait et de ne pas avoir l'impression d'y arriver, je finissais par me décourager et vraiment manger trop quand je lâchais prise.

Ce qui me frappe aujourd'hui, c'est que la satiété est un mécanisme fin de bien être, plus subtil que la faim mais aussi moins impératif à maîtriser pour perdre du poids.

La faim finit en général par être plutôt dictatoriale. Le corps a besoin de carburant, et il le signifie. La satiété nous informe de la juste mesure des choses mais n'est pas aussi tyrannique, simplement parce que le corps sait se réguler.

Si on mange trop, on aura simplement du carburant pour plus longtemps. Ce sera moins optimal niveau bien être et occasionnera une surcharge momentanée inutile pour l'organisme, mais si on attends le retour de la faim, il n'y a pas de problème au niveau du stockage.

Le problème, c'est que si on mange trop, on a pas nécessairement besoin de manger trois fois par jour (ou plus!) et, si on le fait, on finit par perdre la faim en même temps que la satiété. Le corps s'encrasse et s'encrasse, devient lourd pour de bon. On a alors plus accès au plaisir que seule la faim qu'apporte la modération peut apporter.

La faim, la véritable faim physique, je ne me souviens pas de l'avoir honorée convenablement souvent dans ma vie. Quand je la ressentais, après une journée en plein air ou de sport, je me sentais obligée de manger comme un ogre. Plus souvent encore, il fallait trouver des stratégie pour ne pas la ressentir, pour l'ignorer, pour ne pas y penser, dans le cadre de régimes crève-faim qui me rendait de plus en plus obsédée par ce que je ne pouvais pas avoir. Tellement d'année à travailler contre moi, contre mon corps, à prendre la faim comme une ennemie...

On ne trompe pas les mécanismes fins de régulation du corps longtemps. À la fin, dans plus de 95% des cas, c'est lui qui finit par gagner et par prendre de la marge pour la prochaine famine. Pour les 5% de gens restants, je n' ai jamais rencontré de ces rois/reines de la calorie qui m'aient donné envie de vivre leurs vies pleines d'interdit, de contrôle et de personnalité de bas bruns, minées par l'énergie mise à se faire ch... . Ça doit exister, mais je ne les connais pas!

Le défi subsiste: apprendre à honorer son corps et son appétit dans un monde qui oscille entre la gloutonnerie et la famine choisie. Dans une tête, la mienne, qui a pris les aliments pour refuge aussi. Je voudrais manger comme je voudrais vivre: dans la sagesse, la simplicité et surtout, le plaisir!

Comme le disait Brillat-Savarin, la gourmandise est l'ennemie des excès. Attendre la faim, c'est manger dignement, avec la sagesse de son corps, mais cultiver l'art de la satiété, c'est faire nourrir le véritable gourmand en soi, celui qui sait que les premières bouchées sont les meilleures et qui profite pleinement de son plaisir en cherchant les meilleures conditions pour qu'il naisse et vive!

Toujours du même sage: «L'avenir n'est point encore ; le présent n'est bientôt plus, le seul instant de la vie est l'instant de la jouissance.»

On pourrait perdre du poids à manger régulièrement trop et en attendant la faim, mais tant qu'à cheminer, autant le faire dans le plaisir gustatif maximum! Vive la satiété! On l'aime aussi parce qu'elle reste un choix qu'on peut sans problème outrepasser si le coeur nous en dit!

lundi 27 juin 2011

Voyager gratis

J'ai une tête flottante, pleine d'hélium, en connection téléportée directe avec l'espace, dans toutes les directions.

J'ai la chance d'avoir la pensée rationnelle et l'esprit mathématique qui me permettent de bien réussir en cours, mais si j'accumulais des AirMiles pour tout le chemin que parcourt mon esprit pendant que le prof parle (et que j'ai l'air de l'écouter passionnément, filet de bave à l'appui), j'aurais de quoi voyager en première classe en Nouvelle-Zélande plusieurs fois par mois.

Et moi, avec cette tête, je médite. Ou plutôt, j'essaie.

Je me rends compte que j'ai plus que besoin de cultiver cette faculté de poser son attention calmement sur un objet. Je n'y arrive simplement pas plus de 10 secondes par session.

Je n'arrive pas non plus à manger en pleine conscience même pour les trois premières bouchées d'un aliment parce que je me perds dans mes pensées bien avant. Et j'en oublie mon intention.

J'ai une ficelle sur le doigt et un reminder sur le frigo. Ça ne fonctionne pas. J'imagine qu'il ne me reste qu'à retourner à mon tapis et à travailler mon attention, en espérant que ce soit une faculté qui s'hypertrophie à l'usage...


dimanche 26 juin 2011

Holy food

Après la pratique de la pleine conscience, le carnet alimentaire et la dégustation, j'en suis à l'exercice de la dégustation des 3 premières bouchées pour les 4 prochains jours. Il faut avouer que tout ça est différent mais vraiment agréable!

Je me sens presque gênée de déguster en public. C'est après tout un des plaisirs de la chair, et si je me laissais vraiment aller quand c'est vraiment délicieux, j'ai l'impression que tous et chacun pourraient deviner comment je suis sous la couette!

Déguster à vraiment des similarités avec ces plaisirs autrefois tabous. Aujourd'hui, on associe facilement manger santé à une affaire de morale et de moeurs. Les diététistes ont remplacé les curés et on sème la culpabilité à tout vent quand il s'agit de manger hors des liens sacrés du Guide Alimentaire Canadien!

À n'importe quelle époque, point de salut pour moi donc... Damn!

samedi 25 juin 2011

Trop de grains pour la mère poule...

Maëlie, au moment de partir, entre deux sanglots, le visage déformé de tristesse dans les bras de sa gardienne: maaamaaamaaaaaa!

Non, il n'y a rien au monde et dans l'univers qui me passe davantage le coeur à la lessiveuse.

Je l'avais encore dans la gorge au moment de m'enfiler sans faim une démoniaque chocolatine, qui n'a pas réussi à faire descendre le motton. Au même moment, ma puce était déjà sans doute en train de faire joyeusement des gâteaux de sables avec sa Maliline, mais que voulez vous, le coeur d'une mère poule maniaque a ses raisons que la raison a abandonné depuis 14 mois.

Ça fait quelques jours que je mange sans que la faim ou le plaisir soit au rendez vous, depuis le gargantuesque souper de vendredi avec les copines en fait.

Je crois que j'avais besoin ce soir là d'essayer de manger trop, puisque je le peux, pour me dire que c'est vraiment permis dans l'existence. Et ce qui est merveilleux, c'est que ce souper ou je me suis véritablement permis de trop manger en faisant confiance à la régulation de la faim m'a vraiment convaincu qu'il n'est pas agréable de manger de cette façon.

Lorsqu'on mange vraiment l'aliment en le dégustant, plutôt que l'idée de l'aliment, on se rends compte que ce n'est même plus bon, en plus de finir le repas en se sentant lourd, presque nauséeux...

Et quand ce n'est pas interdit, ça perds de son attrait. Je me rends compte que je n'ai plus d'interdits alimentaire mais que je reste assez rigide sur les quantités versus ma faim. C'est aussi une forme de restriction cognitive! Et pour l'interdit et les restrictions, je n'ai pas vieilli. J'ai 14 ans d'age mental sous certains aspects, privez moi de quelque chose et c'est tout ce que je veux! (J'ai bien essayé de me dire qu'il est tout à fait interdit de me tenir à jour dans mon lavage, ça ne fonctionne pas pourtant...)

La faim met du temps à revenir puisque j'ai mangé comme un ours pré-hibernation. Le problème, c'est que j'avais ce week end des diner sociaux de prévu chaque midi, et j'avais envie de les honorer (et de faire passer cette boule dans la gorge qui remplace toujours ma fille quand je m'en éloigne... une toute autre question!). Du coup, j'ai mangé peu, mais c'était trop pour moi. Plus la chocolatine possédée... ça fait vraiment trop pour mon appétit!

Ce n'est pas un problème pour mes aspirations à la sveltesse si j'attend vraiment que la faim revienne pour remanger. Mon corps est sage, plus sage que moi. Je sais que la faim sera peu présente cette semaine, et il me suffira de me laisser guider par elle.

J'apprends beaucoup des chats avec J.P.Z., et ils me laissent avec une incroyable idée de souplesse alimentaire, dans un genre que je ne me suis jamais accordée jusqu'ici malgré beaucoup de flirt avec la liberté. Ça fait du bien! Beaucoup de bien!

vendredi 24 juin 2011

Une étude qui ne surprend pas...

S'aimer pour changer. Et s'aimer davantage en résultat. La poule ou l'oeuf?!!
Women Who Accept Their Bodies More Likely to Eat Healthy
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Women who accept their bodies the way they are seem to be more likely to follow principles of healthy eating, new research shows. The findings suggest that women’s typical reasons for changing their diet – a dissatisfaction with their bodies – may backfire.

Newswise — Women who accept their bodies the way they are seem to be more likely to follow principles of healthy eating, new research shows.

The findings suggest that women’s typical reasons for changing their diet – a dissatisfaction with their bodies – may backfire, said Tracy Tylka, co-author of the studies and assistant professor of psychology at Ohio State University’s Marion campus.

“The message that women often hear is that some degree of body dissatisfaction is healthy because it could help them strive to take care of their bodies,” Tylka said.

“But it may be just the opposite: an appreciation of your body is needed to really adopt better eating habits.”

Tylka and her colleagues conducted several studies on a concept called “intuitive eating,” which is eating based on feelings of hunger and fullness rather than on emotions or situations.

They presented their results Aug. 11 in New Orleans in two related poster sessions at the annual meeting of the American Psychological Association. The studies will also be published later this year in the Journal of Counseling Psychology.

The focus on intuitive eating is an attempt to find out what constitutes healthy eating, rather than the more prevalent focus in psychology on eating disorders, Tylka said.

Other researchers have determined that intuitive eating has three components: unconditional permission to eat when hungry and to eat what food you desire; eating for physical rather than emotional reasons; and reliance on internal hunger and fullness cues to determine when and how much to eat.

While parts of intuitive eating are non-controversial, Tylka said many people can’t believe people should be able to eat when they want, and whatever foods they want.

“There’s this belief that if you give people unconditional permission to eat, they are going to binge and add on a lot of pounds. But that’s not what we have found,” Tylka said.

In a study of 199 college women, published in April in the Journal of Counseling Psychology, Tylka found that those who followed intuitive eating principles actually had a slightly lower Body Mass Index than women who did not.

“It seems amazing, but it is true. If you listen to your body signals in determining what, when, and how much to eat, you are not going to binge and you’re going to eat an appropriate amounts of nutrient-dense foods,” she said.


In the new studies presented at the APA, Tylka and her colleagues examined who was most likely to follow intuitive eating and the psychological impacts that doing so had on them.

In two samples of college women (597 all together), Tylka and Ohio State graduate student Laura Avalos found that women who reported they were intuitive eaters also reported higher levels of appreciation for their own body. They were more likely to agree with statements like “Despite its flaws, I accept my body for what it is.”

They were less likely to spend a lot of time thinking about how their body appears to others, and more time considering how their body feels and functions.

Results showed that these intuitive eaters felt more unconditional acceptance of their bodies by parents and others when they were growing up, and felt that those around them now accepted their bodies for what they were.

“When women feel that the people in their life accept their body, they don’t feel like they need to lose weight or tone up to be worthwhile,” Tylka said. “That seems to be directly related to eating intuitively.”

While her research has shown eating intuitively is associated with a lower BMI, Tylka said that doesn’t mean all women who follow these principles will match the thin models they see in the media.

“There are going to be a variety of body types. For most people, their ideal body type will hover around the range that doctors say is healthy. But some will be healthy at a higher weight, and others at a lower weight.”

But a lower BMI isn’t the only way that intuitive eating can contribute to well-being. In the second study presented at the APA, two samples of college women (737 total women) were tested by Tylka and Ohio State graduate student Jennifer Wilcox.Those who scored higher on measures of intuitive eating also showed higher levels of self-esteem, coping ability, optimism, and ability to deal with stressful situations.

“Healthy eating is associated with psychological well-being in a lot of different ways,” Tylka said.

Tylka said this research shows that healthy, adaptive eating is more than just avoiding the habits that lead to eating disorders.

“By teaching intuitive eating, we can help people learn how to eat adaptively, and not just tell them what not to do and what to avoid.”

Relation illicite

J'ai renoué avec lui. Il y a un bon moment que je m'étais sevrée de son magnétisme irrésistible. Il y a des relations destructrices qu'on ne peut s'empêcher d'entretenir, des rapprochements qui se font au moment où on est le plus vulnérable. On vit en attente de son approbation, même si on sait que trop souvent, ses opinions sont infondées et ne servent qu'à nous bouleverser. Eh oui, hier, j'ai encore succombé, et profitant de l'absence de mon fiancé, je suis allé le retrouver encore une fois, en vitesse et en cachette, alors que la dernière fois, je m'étais dit que c'était la dernière fois, comme toujours.

Eh oui, j'ai renoué avec le tas de ferraille! Sale balance de m...

Déménagement

J'ai tellement écrit sur Anti-Régime, alors pourquoi ne pas continuer là bas? J'ai envie d'un petit coin plus tranquille, plus intime, pour continuer cette démarche si bien entamée et trop délaissée le temps d'une grossesse et d'un retour à l'inconscience d'un régime bien connu, qui m'a remmené vite à un état mental où je ne pensais jamais retourner: restriction, obsession, compulsions... Et que dire de mes cellules graisseuses qui ont gaiement profité pour se renflouer comme si elles se préparaient à un hiver d'hibernation! (Les salopes...) D'où le besoin d'écrire encore, de me retrouver, dans un coin aux couleurs nouvelles, avec petite fleurs zen pour faire semblant que je suis une personne douce et équilibrée :-D

Je me suis inscrite depuis peu sur Linecoaching et je n'ai que du bien à en dire. Le site est beau, les exercices proposés sont pertinents et logiquement structurés et Jean-Philippe Zermati et Gérard Apfeldorfer, deux spécialistes qui ont tout mon respect, s'investissent personnellement sur le site. Je commence aussi bientôt une psychothérapie à la clinique psychoalimentaire. C'est beaucoup d'énergie consacrée à faire du ménage dans ma tête et dans mes comportements mais comme je n'ai pas toutes les réponses, autant aller profiter de l'expériences, des connaissances et de l'intuition de gens de confiance, et utiliser ces assurances que nous payons de toute façon! Cela reste tout de même une démarche bien personelle, et je suis maître à bord!

Bienvenue dans mon nouveau chez moi...