dimanche 21 août 2011

Journal de bord du week end

Le bilan du week end est plutôt positif! Pas de compulsion. Seule petite ombre au tableau: j'ai soupé ce soir sans avoir trop faim et, du coup, j'ai mangé plus de grilled cheese à la mangue que mon appétit me permettait d'apprécier. C'est mineur, non?

J'ai commencé l'exercice sur les aliments tabous. Je me rends compte que pour moi, le chocolat n'est pas vraiment tabou même si c'est parfois un aliment de compulsion. Je peux facilement le déguster et m'arrêter. Je crois que je vais refaire l'exercice avec du fromage, un aliment que je mange systématiquement trop, sans pouvoir m'arrêter... Et j'ai aussi un brownie en réserve, mais je n'ai pas envie de l'utiliser pour l'exercice; je ne vais surement pas jeter un truc qui me fait si plaisir et qui coûte si cher la bouchée, mais je me promet bien de le manger avec tout le plaisir qu'il mérite et une faim qui me permet d'en déceler toutes les notes subtiles.

Le grand tabou, pour moi, c'est la peur de compulser ou de manger trop. Cette peur me fait perdre les pédales, et trop manger... On en revient au cercle vicieux du contrôle.

Et c'est quand je compulse que j'essaie de m'interdire chocolat et autres douceurs. J'aimerais tellement compulser avec au céleri, mais bien sur, je finis toujours par manger les aliments qui ont pour moi le pire impact sur ma ligne. Je crois que si j'avais lu plein de livres qui me diraient à quel point le celeri est un aliment horrible et détestable qui fait enfler les bourrelet juste à le regarder, c'est probablement ce que je mangerais... Mais le problème dans mes compulsions, ce n'est pas les aliments; c'est les émotions qui sont indigestes et c'est la dessus que je dois me concentrer.

Les aliments tabous ne me font pas vraiment peur en moment de calme, mais les compulsions, elles, sont loins d'être réglées. D'où le moment de panique hier. Enlevez le chocolat de ma vue quand je ne me sens pas vraiment bien. Ne me demandez pas d'en manger juste un peu. Ce n'est pas possible. Pas avant d'avoir été visiter le coeur de ce qui blesse.

Le chocolat n'est, dans mon esprit, aucunement coupable de quoi que ce soit. Il peut par contre être une arme de destruction massive quand j'ai besoin de m'enterrer dans le trop de bouffe. Comme n'importe quel autre aliment calorique.

Sur ce, je pars pour une autre nuit d'aventure, de réveils, de têtées et d'insomnie partielle... et pourtant, c'est le bonheur de dormir près d'elle, si petite, adorable et vulnérable. Awww...

2 commentaires:

  1. Connais-tu ce conte indien ? Un chef se promène dans le campement en clamant combien il est le plus fort, a vaincu d'ennemis, chassé de bisons, capturé de chevaux sauvages... Une vieille femme rit devant son tipee et il se fâche : tu ne me crois pas ? -Non. Reviens demain, je te présenterai quelqu'un d'encore plus puissant.
    Le chef revient le lendemain, entre dans le tipee, voit un tout petit papoose pausé sur une peau. -Quoi ,! Tu temoques de moi ? Comment un aussi petit papoose pourrait être plus fort que moi qui etc etc. Le bb, effrayé par les cris, se met à pleurer. Des cris si forts, si perçants, que le grand chef indien va successivement lui donner sa pipe, sa coiffe pour qu'il joue, son sac médecine... bref, se déposséder de tout ce qu'il a pour calmer le bb.
    Et la vieille femme lui dit : tu vois, toi si fier tu as donné tout ce que tu avais, tous tes attributs de chef, pour appaiser ce papoose. Alors, qui est le plus puissant ?
    ;-)

    Pomdereinette

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  2. Crois moi, on a un papoose extremement puissant ici, lol

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