samedi 13 août 2011

Être la fille de...

Journée finie, enfin.

Que c'est dur de passer des heures à faire comme si!

Je me suis sauvagement reniée toute la journée, sous tout les aspect. C'est préférable de ne pas être en contact avec soi dans ces moments là.

J'ai entretenu ma non-faim toute la journée et j'ai terminé l'aventure avec un truc immonde au dessert, chez McDo: un ultra-frappé orange arctique, soit un mélange de crème glacée et de sirop épais ultra écoeurant (dans le sens euro-français du terme...), que j'ai tout "bu".

Demain, c'est encore un jour chez ma mère. Après c'est fi-ni! Je serai finement démantibulée pour la semaine à venir.

Et le pire dans tout ça, c'est que je me sens profondément coupable de ne pas arriver à être reconnaissante de ses efforts de gentillesse. Je n'y arrive simplement pas. Tout ce que j'éprouve du fond du coeur, c'est une profonde envie de ne pas les voir sans la volonté d'assumer ce qui viendrait avec.

J'aimerais vraiment pouvoir me libérer de la colère que j'ai au fond du coeur envers elle. Sans démolir personne.

Ah oui, il y a aussi mon père qui a appelé pour me souhaiter un joyeux anniversaire, d'une voix pleine de tristesse qui avait surement un peu marinée dans l'alcool, comme d'habitude.

Mon idéal serait que mes parents m'oublient. Ou que moi j'oublie. Il faudrait que quelqu'un quelque part devienne amnésique.

4 commentaires:

  1. Bienvenue au club des "filles de leur mère". Tout ce que tu en dis est exactement ce que j'en disais, sauf les efforts faits pour être gentille parce qu'elle n'en faisait pas. Jusqu'au jour où il y a eu la parole de trop qui a fait déborder mon amphore. Là j'ai tranquillement et définitivement coupé les ponts, sans rien expliquer parce que ça ne pouvait rien apporter. Depuis ? je me sens juste bien. Il est très difficile d'admettre qu'on n'a pas tiré un bon numéro en matière de parent, mais cela arrive. Il y a des gens méchants, nocifs, pathogènes; ils ont des enfants comme les autres et le hasard peut faire que ça soit tombé sur nous. C'est ainsi, à nous de choisir de rester ds la spirale ou d'en sortir.
    Courage et courage !

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  2. J'attends la parole de trop. Le problème, c'est que je ne peux rien reprocher à ma mère depuis quelques temps, mis à part de me stresser grave sans le vouloir. C'était gérable quand elle vivait loin. Maintenant, elle revient dans notre coin une semaine par mois. Elle s'est même acheté une maison pour pouvoir être plus près de nous. Elle fait vraiment des efforts et voudrait vraiment qu'on ait une belle relation, ce qui pour moi rends tout ça encore plus compliqué. C'est juste pas possible. Trop de blessures au compteur, trop de tabous, trop de différences, trop de trops!

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  3. Tiens, comme par hasard, elle revient maintenant que vous êtes trois...

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  4. Ouais... drôle de hasard hein? Mon frère aurait eu besoin d'elle bien avant.

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