vendredi 12 août 2011

Là ou tout n'est que luxe, calme et volupté...

J'ai tellement hate au jour où je pourrai écrire que mes compulsions sont disparues durablement. Parfois, j'ai l'impression de reculer autant que j'avance, et si je me fie au tas de tôle qui me pèse, c'est exactement ça... Le statut quo. La stagnation...

J'ai bien bouffé ce midi. Je n'avais pas faim. Je déteste ne pas avoir faim aux repas. Et puis, c'est vendredi, cette satanée journée qui ne passe jamais assez vite. Il y a des jours où je me sens si bien, comme hier par exemple, et d'autres ou je me sens comme une toute petite merde de pigeon, comme aujourd'hui. Alors j'ai avalé un gros morceau de tarte aux pacanes, picoré dans le plat de ma fille qui ne mangeait pas (et ça m'irritait à fond!), passé au chocolat, puis une tartine, tout ça dans un temps incroyable, de plus en plus vite avec la montée de la culpabilité et sans vraiment goûter. Ça se qualifie pour une compulsion de luxe!

Et là, je me sens encore plus comme une chiotte de pigeon. L'idée d'attendre la faim pour remanger m'irrite (tout m'irrite!). J'aurais envie d'un camion remorque de brownies, avec de la crème glacée à l'érable. Ça, c'est l'envie primaire, mais je sais qu'au fond, j'ai envie de sommeil, de temps libres, d'insouciance et de conversations avec des adultes.

Je crois que ce qui me chicotte aussi, au fond, c'est que je sais que je ne me reposerai pas ce week end et que, pire encore, je le passerai avec ma mère. Juste à l'écrire, je sens que je viens de mettre le doigt sur le point douloureux, celui auquel j'essayais de me soustraire émotionellement.

!@#$%?*&!!!

À défaut de solution, je vais aller faire un foutu exercice de pleine conscience (ai je dit que TOUT m'irrite?)

Et au lieu de culpabiliser pour ma compulsion, je vais me féliciter de ce moment de pleine conscience dans l'écriture qui m'aidera sans doute à affronter la soirée qui vient sans passer chez Dairy Queen...

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