mercredi 27 juillet 2011

Still there!

Ce matin, suite à une question sur Linecoaching, je me suis dit: tiens tiens, j'ai déjà écrit là dessus. J'ai donc cherché rapidement, et trouvé.

Ma question du jour: comment est ce donc possible d'oublier à ce point de revenir en arrière et d'oublier le bon sang qu'on a déjà eu.

(P.S. à moi même: ajouter les troubles de la mémoire à la longue liste de mes maladies mentales potentielles)

En matière de folle au régime, j'ai tout fait, tout vu, tout connu, mais j'ai déjà été une bonne zermateuse! Oui oui, c'est vrai!


J'ai relu un peu mon blog et je constate bien que plus le temps à avancé, plus je me suis perdue, noyée dans la vie. Je crois que l'élément déclencheur, ça a été le surplus d'émotions, l'envie de ne pas les ressentir, de ne pas me ressentir, et difficile de n'écouter sélectivement que la faim.

Dire que je me croyais libérée forever des mirages des régimes et de l'obsession sociétale de minceur.

La vie m'a donné envie de régimer à nouveau (non, mais faut tu être @#$%?&*!!!), la femme sage en moi a définitivement pris le bord avec mes études de sage-femme, puis la maternité m'a déflagossé.

Mais j'suis encore là! Et j'ai appris, et apprends encore! Je ne recommence pas à zéro!

Mes photos de vacances m'ont donné le coup de poignard dans le coeur nécessaire pour mettre un stop à ces essais débiles de régimes. Je ne peux pas me permettre de régimer: ça fait grossir. Vraiment.

Merci aussi à ce flirt avec la dépression, qui m'a aussi secouée et fait réaliser que je ne peux pas être aussi forte en tout temps: être trop inébranlable, ça finit par tuer. J'ai besoin d'être faible pour Vivre, de me laisser vivre ces émotions là comme les autres.

C'est la différence entre aujourd'hui et hier. L'anti-régime, je connais, je sais que je peux le faire, et que c'est agréable et sain. C'est avec moi, avec ces états d'ame qui me font peur, que je dois me réconcilier pour réussir durablement cette fois.

Et je crois être dans la bonne voie.




1 commentaire:

  1. quelle maturité tu as! analyse trés subtile !
    j'aurais aimée être comme toi à ton âge, ce post m'a franchement remué!
    bisous
    anjana

    RépondreSupprimer