lundi 11 juillet 2011

Mauvais jour.

Ce matin, je me lève avec la double culpabilité d'avoir mis n'importe quoi dans mon corps saturé tout le week end et celle d'avoir plus ou moins choisi de ne pas aller m'entrainer.

Qui dit culpabilité dit biscuit au chocolats au lever.

Qui dit biscuits aux chocolats dit déception, tristesse et envie de se déconnecter de soi même. Pour la dégustation et la pleine conscience, ce n'est pas la meilleure des choses.

Tout ça déclenché par un petit deux jour chez ma mère et son cher mari. Ou plutôt par les sentiments et les pensées que ça suscite en moi. Qu'on ne se méprenne pas, je pense bien que tout est de ma faute...

Il y a des jours où être connecté à mon ressenti, c'est plus que ce que je peux supporter. En plus de ne pas écouter les besoins de mon corps, je mange pour le faire taire. Culpabilité, apaisement non constructif, culpabilité; cercle vicieux, visqueux, vorace...

Le vrai problème, c'est sans doute l'envie de me lever qui manquait profondément ce matin. Il y à de ces matins ou, peu importe le pied choisi pour mettre au sol, c'était le mauvais pour commencer la journée. Je m'enfonce suffisamment pour déprimer pendant trois semaines avant d'avoir eu le temps de m'y arrêter pour renverser la vapeur.

Il mouille, c'est lundi, mes cheveux sont en guerre, c'est le début des jours rouges et je me sens bouffie comme un pack de pâte d'amande. Ne me demandez pas de vous remonter le moral!

J'ai envie de mordre puis de me liquéfier.

Et ai-je parlé de la culpabilité de me sentir comme ça?

Culpabilité, apaisement destructeur, culpabilité, etc...

(S'en va chercher une formule de liquéfaction pour partir avec l'eau de pluie dans la trappe des égouts...)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire