jeudi 28 juillet 2011

Rétrospec

Je sens le besoin de continuer la rétrospection. Qu'est ce qui a donc fouarré la dernière fois?

Je fais souvent des rêves débiles (ou inavouables, lol) mais celui de cette nuit suite à un courriel hier m'a mis sur une autre piste.

À un certain moment, en écrivant sur mon autre blog, je me suis mise à ressentir de la pression, ce truc immonde que je gère en perfectionniste et qui me fait donc beaucoup de tords.

Il y a des gens qui se sont mis à m'écrire en privé et à me prendre comme modèle, malgré que je n'ai jamais affirmé être un exemple à suivre. Comme modèle, je crois être plus adaptée pour des étudiants de psychopatho!

Il y a beaucoup de gens qui ont fermé les yeux sur le fait que je parlais d'acceptation de soi au moins autant que de perte de poids. J'aurais du savoir qu'écrire sur le fait de maigrir est un peu risqué, puisque ça attire un foule de gens en quête frénétique, qui sont peu intéressés par les nuances.

Entendre les doléances de femmes ayant une taille de mannequin sur leurs dégoutants bourrelets invisibles et leur chairs qui pseudo-pendouillent, c'est difficile quand on sait qu'on a au moins le triple de toutes ces énumérations sur son propre corps et qu'on est en démarche, donc encore fragile. Si il y a de ces personnes qui me lisent encore (ce qui m'étonnerais), comprenez. Mes mots ne sont qu'une forme d'auto-thérapie, et si d'autres se reconnaissent dedans, alors je me sens un peu moins seule dans cette démarche peu commune. Et je crois qu'on peut apprendre les unes des autres.

Mais je n'accepte pas de devenir une référence pas plus que je n'ai de gourou. Je déteste la vénération aveugle, et quand on parle d'amaigrissement, on se rapproche de la religion à bien des aspects. N'écoutez donc personnes comme le messie et surtout, SURTOUT pas moi, bon sang!

Je n'ai rien d'une personne à imiter. J'ai fini par me sentir imposteur malgré que je n'ai cessé de le répéter. J'ai expérimenté, certe, mais je ne suis pas allée au bout de tout ça encore et surtout, les kilos qui restent sur mon corps témoignent qu'il est plus facile de parler que d'agir. Je ne l'ai jamais caché et je le dis encore.

Ce qui intéressait le plus bien des personnes, c'est de quantifier comment j'avais perdu. Je crois que ce que j'ai eu le plus de mal à avaler, ce sont les commentaires des gens déçus de savoir mon poids et qui, à cause de moi, remettaient en doute l'efficacité de l'antirégime. J'ai eu envie de ne plus dire mon poids. De ne plus parler de moi. Hors, l'existence de mon blog était du à ce besoin d'introspection, et introspecter sans soi, c'est remuer le vide. J'en suis venue à me sentir mal pour les post ou je parlais de moi. À me sentir grosse, poche et... pressurisée de changer!

Comprenez bien que j'aime avoir du feedback; ça fait toujours plaisir, seulement, j'éviterai un certain type de relations virtuelles. Que ceux qui ont des oreilles pour entendre entendent, comme le disait un certain mec... J'ai l'impression de ne pas être claire, mais ça l'est pour moi!

Autre cause de ma reprise: à un moment, j'ai eu un temps ou je ne perdais plus. Ça m'a fait peur. Je suis allée voir une diététiste, une des rares qui ait une approche sensée, mais lui faisant tellement confiance, je l'ai écouté avec attention, en cherchant dans ses paroles ce qui clochait chez moi, appliquant ses exercices comme une religion, et oubliant du coup de m'écouter et que la clé de tout ça était en moi. Je l'ai vu pendant deux ans, en même temps qu'un psy un peu débile.

Maintenant, avec linecoaching et un support psychothérapeutique ou on parle d'émotions, pas de nourritures, et ou je suis celle qui est en contrôle, je sens maintenant que les étoiles sont alignées.

2 commentaires:

  1. un petit coucou d'anjana de LC
    Trés intéressants tes écrits
    bizz

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  2. Bonjour Anjana! Merci! Je te lis aussi avec beaucoup d'intéret sur le forum. À bientôt!

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