mercredi 28 septembre 2011

Les liaisons dangereuses

Je compulse plus que jamais depuis que je suis en thérapie et que je fais Linecoaching. Il m'arrive aussi de penser des vacheries cinglantes, de les dires quand elles sont méritées, et d'en être parfaitement heureuse.

Ma thérapeute, que j'ai vu ce matin, croit que je fais beaucoup de progrès.

Le pire, c'est que moi aussi.

J'ai été de marbre en parlant de plein de choses qui pourraient me bouleverser, mais les larmes me sont montées aux yeux en parlant que je sentais que je pouvais maintenant vivre sans compulsion, que j'imaginais cela possible. Définitivement.

Évidemment, ma thérapeute, cette sadique, saute toujours sur ces occasions ou ma voix chevrote un peu pour tourner le fer dans la plaie...

Je me sens un peu comme à la fin d'une longue relation d'amour. Tu l'embrasses juste pour être sure que tu ne l'aimes plus. T'arrives pas à le laisser. Ça serait quoi toi vie sans lui qui te fais chier mais avec qui tu as quand même le confort de l'habitude? Il a des qualités qui vont te manquer. Tu y es attachée d'une certaine façon. Mais tu ne l'aimes plus. Et tu as autre chose à vivre.

Notre relation, à mes compulsions et moi, n'est plus pareilles. Je ne suis plus absente de moi même quand je compulse. C'est comme si cette amoureuse était devenue ma fuck friend et que je n'arrivais pas à faire la coupure définitive, même si je sais que ça ne peu pas finir autrement. (C'est cru, mais faut bien faire des analogies avec ce qu'on peut avoir connu ;-) )

Allez, à la sieste. Mon poussin à le rhume et les nuits sont Rock and Roll. Profitons en!

2 commentaires:

  1. Je ne sais pas si c'est la même chose mais je ressens de la lassitude face à mes compulsions. ça ne me crée plus de yo-yo émotionnel comme avant et je sens que je suis prête à les lâcher et pourtant je m'accroche encore et encore (mais comme toi, j'y crois).
    Bonne continuation.

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  2. Ça ressemble à du chemin de fait! Ne lâche pas! :o)

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