Quelque chose de majeur cloche: moi.
Je repense à tous ces instants ternis d'être trop grosse et d'en souffrir. J'ai appris, avec les années, l'indulgence et l'acceptation, même si je n'ai jamais renoncé à changer. Actuellement, c'est simplement trop pour que j'y arrive. Je me sens tomber.
Mon reflet me fait mal, me crache au visage et me pulvérise l'égo. Cette souffrance, ce stress, ne m'aide pas à changer, au contraire. Je crois que j'ai simplement perdu un peu de l'espoir que les choses pourraient être différentes. Alors, chaque fois que c'est souffrant, je mange, en me disant qu'une fois de plus ou de moins, qu'est ce que ça change... ou que tôt ou tard, je le ferai de toute façon. Et je me déçois ainsi sur une base plus que régulière.
Non, la minceur ne fait pas le bonheur, mais peut-être qu'elle le rend plus facile. C'est comme l'argent...
Ma mère, elle, a maigris après une vie de surpoids, et bien que ce soit l'obsession, la raison et le centre de sa vie, elle a réussi. Elle le maintient depuis une dizaine d'années par toute sorte de façon qui frisent la maladie mentale. J'ai peur de suivre ses traces, mais je l'envie. Elle a 49 ans et se fait draguer tout le temps. Moi, j'en ai 29, et je suis déjà invisible.
Que faire?
Changer?
L'espoir fait vivre...
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