jeudi 13 octobre 2011

Étudiant, poils aux dents

L'université me perturbe. Il y a trop de filles, non contente de me narguer avec leur taille de rêve, se permettent en plus d'être jeunes et fraîches comme des roses alors que je me transporte avec mes cernes de jeune mère et mon teint vert jaune malade.

Je me suis fait une amie adorable. De mon age en plus. Ça fait plusieurs fois qu'on trouve se trouve des prétexte pour aller se raconter un tas de truc autour d'un thé. Mais elle quitte le programme bientôt. Bouh.

Je me retrouverai donc seule avec mes bourrelets dans ces auditoriums grands et froids où la moitié arrière de la classe texte ou surfe sur facebook, cachée sous des casquettes au look douteux. Pendant ce temps, moi, en bonne attardée technologique je n'ai pas de cellulaire, et je n'ai toujours ps réussi à connecter mon macbook au réseau de l'UQAM.

Et comme j'arrive toujours en retard ou limite, je suis toujours dans la moitié déficiente arrière. Mardi, j'étais même entourée de petits cons qui avaient décidé que le breuvage tout indiqué en cours, c'est la bière.

C'est dur l'université, socialement! Il y a ceux avec qui je compétitionne pour une place au doctorat. Et il y a tous ces autres perdus qu'il faut supporter et qui devraient plutôt aller voir le monde à défaut d'avoir un intérêt pour leurs cours. Au moins, ils diminuent la moyenne et améliorent ma cote Z...

Tout ça pour dire que je me sens comme une grosse patate germée dans les couloirs de l'université, et que cette sensation met de la pression sur mes envies de devenir plus mince. Comme mes collègues de classe le diraient, genre tout de suite là, tsé.

J'ai mangé des amandes au chocolat et une pointe de pizza pour faire passer le malaise, qui, vu la contradiction évidente, n'en a profité que pour se nourrir et grandir.

Soupir.

2 commentaires:

  1. Je redoute de retourner à la fac pour cette raison... Les jeunes et belles filles me dépriment un peu!
    Et niveau LC, ici, c'est la descente aux enfer... :(

    RépondreSupprimer
  2. On risque de se croiser en enfer, LMO!

    L'école, c'est aussi l'occasion de se réaliser ailleurs que la maison (et d'évaluer le bonheur qu'on a d'y être, sans belles filles, sans stress...)

    Désolée, j'essaierai d'être encourageante la prochaine fois! Pour l'instant, c'est un peu la déprime...

    RépondreSupprimer