samedi 25 juin 2011

Trop de grains pour la mère poule...

Maëlie, au moment de partir, entre deux sanglots, le visage déformé de tristesse dans les bras de sa gardienne: maaamaaamaaaaaa!

Non, il n'y a rien au monde et dans l'univers qui me passe davantage le coeur à la lessiveuse.

Je l'avais encore dans la gorge au moment de m'enfiler sans faim une démoniaque chocolatine, qui n'a pas réussi à faire descendre le motton. Au même moment, ma puce était déjà sans doute en train de faire joyeusement des gâteaux de sables avec sa Maliline, mais que voulez vous, le coeur d'une mère poule maniaque a ses raisons que la raison a abandonné depuis 14 mois.

Ça fait quelques jours que je mange sans que la faim ou le plaisir soit au rendez vous, depuis le gargantuesque souper de vendredi avec les copines en fait.

Je crois que j'avais besoin ce soir là d'essayer de manger trop, puisque je le peux, pour me dire que c'est vraiment permis dans l'existence. Et ce qui est merveilleux, c'est que ce souper ou je me suis véritablement permis de trop manger en faisant confiance à la régulation de la faim m'a vraiment convaincu qu'il n'est pas agréable de manger de cette façon.

Lorsqu'on mange vraiment l'aliment en le dégustant, plutôt que l'idée de l'aliment, on se rends compte que ce n'est même plus bon, en plus de finir le repas en se sentant lourd, presque nauséeux...

Et quand ce n'est pas interdit, ça perds de son attrait. Je me rends compte que je n'ai plus d'interdits alimentaire mais que je reste assez rigide sur les quantités versus ma faim. C'est aussi une forme de restriction cognitive! Et pour l'interdit et les restrictions, je n'ai pas vieilli. J'ai 14 ans d'age mental sous certains aspects, privez moi de quelque chose et c'est tout ce que je veux! (J'ai bien essayé de me dire qu'il est tout à fait interdit de me tenir à jour dans mon lavage, ça ne fonctionne pas pourtant...)

La faim met du temps à revenir puisque j'ai mangé comme un ours pré-hibernation. Le problème, c'est que j'avais ce week end des diner sociaux de prévu chaque midi, et j'avais envie de les honorer (et de faire passer cette boule dans la gorge qui remplace toujours ma fille quand je m'en éloigne... une toute autre question!). Du coup, j'ai mangé peu, mais c'était trop pour moi. Plus la chocolatine possédée... ça fait vraiment trop pour mon appétit!

Ce n'est pas un problème pour mes aspirations à la sveltesse si j'attend vraiment que la faim revienne pour remanger. Mon corps est sage, plus sage que moi. Je sais que la faim sera peu présente cette semaine, et il me suffira de me laisser guider par elle.

J'apprends beaucoup des chats avec J.P.Z., et ils me laissent avec une incroyable idée de souplesse alimentaire, dans un genre que je ne me suis jamais accordée jusqu'ici malgré beaucoup de flirt avec la liberté. Ça fait du bien! Beaucoup de bien!

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