mercredi 14 décembre 2011

J'aimerais partager avec vous un petit truc tout simple qui fonctionne bien pour moi depuis quelques semaines.

Quand une envie de manger émotionnelle se pointe, je ne me l'interdis pas. Je me demande seulement d'attendre 15 minutes avant de manger.

J'ai réalisé qu'il ne m'est pas trop utile de me demander ce qui me donne envie de manger lorsque je suis à l'apogée de la tempête, que je ne vois plus clair et qu'un gros morceau de fromage calmerait les vagues. 15 minutes plus tard, la tempête est souvent plus calme. Je peux alors me demander pourquoi je voulais manger, et si je veux encore le faire.

Et si j'en ai toujours envie? Eh bien, je mange. Et c'est alors beaucoup plus facile d'être calmée par l'aliment. Plus souvent qu'autrement, l'urgence de l'envie s'est apaisée.

Mais pour que ça fonctionne, du moins pour moi, il faut vraiment se donner le droit de manger si l'envie forte est toujours là! Ma coach LC m'avait conseillé cette stratégie, mais je l'ai essayée dans le but de ne pas manger, avec l'obsession de maigrir. Lorsque mon psy m'en a reparlé, je l'ai essayée sans trop me prendre la tête. Et ça fonctionne.

Je n'aurais surement pas du me peser en ces temps de stress scolaire et familial, mais la balance avait pour moi de très belles nouvelles ce matin. Eh non, je n'ai pas passé le cap des 80 kilos, ma courbe de poids ressemble encore à un tracé d'électrocardiogramme, mais ça va dans la bonne direction, et j'ai perdu plutôt rapidement 3 kilos sans vraiment m'en rendre compte.

Bizarrement, je sais que c'est de ces nouvelles dont je dois me méfier le plus. J'ai la fâcheuse tendance de me féliciter par de la bouffe, de m'autosaboter, de tout faire pour revenir là où j'étais...

Mais je commence aussi à comprendre de l'intérieur que pour réussir, je dois être souple et douce avec moi même. Et qu'il faut que la nourriture prenne un place normale dans ma tête, sans que la méthode devienne une obsession comme une autre. C'est difficile pour la perfectionniste totalitaire que je suis, mais c'est une belle occasion de devenir meilleure dans tous les domaines de ma petite vie!

2 commentaires:

  1. Ça fait plaisir de lire ça ! Je vais tester les quinze minutes, c'est pas bête (même si en général au moment même c'est dur ;-))

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  2. C'est justement là toute l'affaire. C'est sur le coup que c'est dur, qu'on arrive plus à penser clairement. On a alors qu'une chose à se dire, le temps que la tension baisse: je mangerai... dans 15 minutes! Et seulement après, on réévalue. Se lancer dans trop de penser au pire de la crise, c'est pour moi se précipiter dedans!

    Bonne chance! tu me diras si ça marche pour toi!

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