mardi 6 décembre 2011

J'ai, oui, encore, un nouveau thérapeute.

Je magasine les psychologues ces temps ci, à la recherche de quelqu'un avec qui je me sente à l'aise et à qui je fasse confiance. Le mauvais coté d'avoir été soi-même dans la relation d'aide professionnelle pour d'autres personnes, c'est qu'on devient très exigeant et critique, ce qui ne rends pas facile de se laisser aider. J'ai besoin d'un thérapeute intelligent, cultivé et qui possède un bon bulshitomètre pour m'aider à ne pas lui dire que oui tout va tellement bien monsieur, de quelqu'un qui accepte aussi de discuter de théories, d'opinions et qui ne croit pas posséder de facto la suprême vérité divine, de quelqu'un que je respecte comme personne et comme professionnel...

Si on devait juger le potentiel d'une relation thérapeutique avec la capacité du thérapeute à mettre le doigt sur ce qui fait mal rapidement sans chercher dans des coins inutiles, je crois que je pourrais dire que j'ai mis la main sur un as de la psychothérapie.

Je précise que je suis allée voir ce monsieur en lui demandant de m'enseigner des techniques d'ACT pour mieux gérer mes compulsions alimentaires. Ce qu'il fait... entre autre! Je me retrouve manifestement devant un homme expérimenté qui en a vu d'autres.

Hier, deuxième rencontre, je suis arrivée dans le bureau, et nous avons parlé d'angoisse de séparation et d'histoires d'abandons douloureuses vs ma vie et ma relation avec ma fille, et je me suis surprise à ne pas me censurer, à y aller dans toute ma vulnérabilité. J'en suis sortie vidée, littéralement, mais aussi plus légère.

J'aimerais juste partager un vidéo qu'il m'a envoyé aujourd'hui avec vous.

9 commentaires:

  1. J'aimerais aussi le trouver, le bon thérapeute. Peut-être l'avais-je trouvé, mais incapable alors (et là-dessus je progresse très doucement) d'accepter de regarder en face ce qui allait mal. Il a mis le doigt sans le dire il y a deux ans sur quelque chose que je ne voyais pas et que je réalise en ce moment, sans vouloir l'accepter. Remmettre en cause 15 ans de sa vie, une famille, mettre dans la balance 3 enfants, c'est difficile...
    Accepter d'être égoïste pour la première fois de ma vie... J'y songe, et c'est un premier pas !

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  2. Je crois lire entre les lignes que tu parles de ton couple, je me trompe? S'écouter n'est jamais chose facile, d'autant plus quand d'autres petits êtres sont impliqués, mais au final, après la tempête, je pense que tout le monde gagne à vivre dans l'authenticité et la sincérité. J'ai divorcé dans la jeune vingtaine et des tas de gens n'ont pas compris pourquoi je quittais cet homme parfait, m'en ont voulu et ont coupé les ponts à un moment où j'aurais eu besoin d'eux. Disons que je n'étais pas en état quand je me suis mariée de comprendre réellement ce que c'est l'amour, et cet homme là m'a aimée assez pour me donner la force... de le quitter et de voler de mes propres ailes! Tout ça pour dire que si tu as envie d'en parler, je pourrais peut-être comprendre un peu tes questionnements... D'un autre coté, parfois, accepter vraiment que toutes les options sont ouvertes, ça fait baisser la tension et on arrive parfois à retrouver la flamme perdue.
    Je ne parle que sur des suppositions là hein?!

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  3. J'aimerais avoir le courage d'aller en voir un pour me faire aider . J'ai besoin d'aide pour un tas de chose : la nourriture , la tristesse perpétuelle et j'en passe ...

    Un jour j'aurais peut être le courage ...
    Si je n'ai pas eu ce courage en France , je ne pense pas l'avoir au Québec ...

    Bon courage dans la suite de ta thérapie en tout cas

    Amandine alias lesmauditsexpats

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  4. Honnêtement, après le premier contact, je ne trouve pas très difficile d'être en thérapie. Enfin, je me permet d'être en contact avec ce qui fait mal, et de m'en libérer, autrement, je vis avec continuellement, et ça use. Un bon thérapeute saura respecter ton rythme. Peut être que la nourriture, la tristesse perpétuelle et ce que tu passes sont interreliés. Peut-être que la vie pourrait être bien différente en t'en libérant enfin. Je t'encourage vraiment à faire le pas et à constater que la douleur d'une thérapie est comme celle d'un bon massage ou on te défait des noeuds: douloureux sur le coups, mais ensuite, on est plus léger et on marche plus droit!

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  5. Merci du conseil , je vais essayer de franchir ce cap !
    Trouver le bon thérapeute déjà !! Mon médecin de famille m'avait dit (en France) que chaque thérapeute est différent selon le patient , que parfois il fallait consulter 15 thérapeutes différents pour trouver LE bon ;-)

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  6. C'est vrai qu'il vaut mieux trouver la bonne personne, mais d'un autre coté, ne t'en fait pas trop, j'ai avancé un peu avec chaque thérapeute que j'ai vu même si je réalise aujourd'hui qu'il y en a quelques uns qui n'étaient ni doués ni vraiment professionnels... J'avais surtout besoin qu'on m'écoute!

    Je crois que la démarche commence en soi, et que l'écoute humaine qu'on reçoit fait une grande part de la chose... Au début, ça sort un peu tout mêlé. C'est peut-être ensuite qu'on arrive mieux à cerner nos besoins en matière de thérapeute et d'approche. Le problème, c'est qu'on arrive rarement à voir si ça convient en quelques rencontres... Mais ça n'empêche pas du tout la possibilité d'avancer. Au final, c'est toi qui fais le travail.

    L'important, c'est surtout de se lancer je crois. Dommage que tu ne sois pas à Montréal; j'aurais sans doute pu t'aider à trouver quelqu'un qui convienne à tes attentes, mais à Québec, je ne connais personne...

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  7. C'est sur , je pense aussi qu'il faut se lancer !

    Je vais bien trouver sur Québec , je vais demander à des copines vivant à Québec si elles peuvent me conseiller !!

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  8. Je crois qu'il est important de trouver le bon thérapeute. Tu as l'air bien avec lui, c'est très positif.
    Je te souhaite plein de belles choses pour la suite.

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  9. Très bien oui. Un peu trop même. Hier, on a passé la moitié de la séance à papoter sur la formation de psychologue puis sur nos vacances respectives... Ça ne m'est jamais arrivé avant avec un thérapeute, mais ça doit avoir son utilité!

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