mercredi 30 novembre 2011

Je grossis, lentement mais surement, et il n'y a que moi même à blâmer. J'ai le même poids qu'en juin, malgré tous le travail fait. Le poids de juin, c'est mon plus haut poids à vie, le poids du jour du début de Linecoaching. Party!

Depuis quelques jours, ça va plutôt bien. Je fais un effort pour cuisiner et manger des choses qui me font sentir bien. J'ai l'impression que mon corps me demande un effort et ne répondra plus à l'appel si je continue à ignorer ses besoins. La faim est tellement plus présente quand je mange plus équilibré, et la satiété se ressent plus facilement. Je me sens mieux après un repas qui contient des grains entiers et des produits frais, même si je n'ai pas au départ envie d'ajouter des légumes à mes plats.

Zermati me conseillait de quitter le perfectionnisme; c'est de cette façon que ça se traduit ces jours ci. Je n'essaie même pas de bien faire les choses; j'essaie seulement de m'écouter, de faire de mon mieux et d'accepter que souvent, mon mieux n'est pas extraordinaire, ni même dans les rails de la "méthode". Je ne médite pas aussi souvent que je le devrais (à vrai dire, ça se rapproche plutôt de jamais) et n'arrive pas à faire la moitié de mes séances de marche (ok, ok, j'avoue: le trois quart!)

Niveau espoir, j'ai le compteur à zéro. Je ne me crois pas capable de maigrir. Je n'ai la force que d'accepter de mon mieux le fait d'être grosse. Bien sur, il ne faudrait pas me psychanalyser longtemps pour découvrir dans tous les racoins des fantasmes de minceur, mais, hé, je suis belle quand même, non?

J'essaie d'enlever l'amertume d'avoir "un joli visage" et d'être reconnaissante à la vie qu'il en soit ainsi. Je le met en valeur, je me bichonne, je souris et j'essaie de me rappeler que les grosses, moi y compris, méritent le même respect que les autres êtres humains.

...et méritent de se vêtir en fille qui se respecte!

J'ai trouvé de jolis morceaux chez Old Navy, à des prix vraiment plus raisonnables que chez Addition-elle, où la qualité ne suit malheureusement pas. Old Navy offre tous ses morceaux de la taille régulière jusqu'à la taille 18, voire plus, (merciiii Old Navy!) et j'ai trouvé des vêtements bien coupés pour mes nouvelles formes en plein dans les soldes. Il faut quand même chercher car ce magasin offre aussi des trucs bizarre avec des couleurs qui font peur, ouf! Avoir des vêtements qui me vont me permet de mieux dans mon traitre de corps. (vive l'ambivalence!).

Y'a pas quelqu'un qui voudrait venir magasiner avec moi???

vendredi 25 novembre 2011

Défi de demain: attendre la faim et ne pas me vautrer dans la raclette à mon souper de filles. Il y a du pain sur la planche; où peut-il donc finir ailleurs que dans mon estomac?!

Ces temps ci, je suis beaucoup moins stressée, beaucoup moins exigeante avec moi même, beaucoup plus zen, beaucoup plus consciente, beaucoup plus heureuse...

... mais je bouffe comme 4!

Je ne vais à peu près jamais sur Linecoaching. J'ai rien contre hein, il ne fut pas me comprendre de travers! Je manque juste de temps et j'ai besoin d'assimiler ce que je connais déjà, et je sens que j'en connais déjà suffisamment pour avancer. Pour l'instant, c'est de la pression non necessaire, même si ça n'en est pas vraiment au fond. C'est juste comme ça que je le prends.

J'ai beaucoup lu sur le SOPK, la résistance à l'insuline et sur l'hyperprolactinémie, pour essayer arriver à enfin comprendre pourquoi je n'arrive pas à produire du lait comme un mammifère normal. Il semble que mon hyperprolactinémie soit une cause de SOPK au même titre que la résistance à l'insuline, mon hypothèse de départ, pour laquelle je n'ai pas vraiment de symptomes. J'ai fini par entendre de la bouche d'un de mes idoles, Jack Newman (une lubie d'étudiante sage-femme), que les femmes ayant pris pendant plusieurs années des agonistes dopaminergiques comme le Dostinex ou le Parlodel, ont fréquemment des manques de lait sans qu'on en saisisse le mécanisme. Je présume un lien avec les OPK, mais la littérature sur le sujet manque. C'est très certainement hormonal en tout cas.  Et ça m'écoeure.

En résumé, l'hyperprolactinémie fait grossir. Le SOPK fait grossir. Le fenugrec que je prends pour avoir plus de lait fait grossir. La dompéridone aussi. Ces dérèglements m'empêchent en prime de nourrir mon enfant. J'en veux à mes foutues cellules! J'ai passé ma vie à avoir du lait pour finalement ne pas être capable de nourrir mon bébé: quelle ironie!

Pour moins grossir, on vous recommande (roulement de tambours...) de maigrir!

Vienne avec tous ces livres qui vont vous dire comment faire.

Ah... je vais aller bercer m puce tant qu'à déprimer!

jeudi 24 novembre 2011

Oui, je sais, je suis silencieuse.

Je n'ai rien de structuré à dire: trop de questions, trop peu de temps, et manque d'envie d'étaler ma stagnation au grand jour...

J'ai encore un nouveau psy. Je crois avoir trouvé celui avec qui j'ai envie de faire un petit bout de chemin. Je deviens exigeante...

Et vous, ça va?

dimanche 13 novembre 2011

Dimanche soir, moment de toutes les résolutions...

Je crois que j'ai fait un pas vers l'écoute de moi même, la bienveillance et la non perfection en me promettant de prendre du temps pour m'entraîner... à la marche!

J'ai longtemps été une coureuse. Il est maintenant évident vu mon essoufflement exagéré et mon manque d'endurance que ces belles années sont révolues. J'aspire à y retourner. Toutefois, la méthode dure, avec de longues intervalles pénibles, ne me donne pas du tout envie de sortir pour ces séances de doux martyre. Alors j'ai choisi de m'y remettre doucement. De marcher. De prendre l'air, le temps et tous les avantages de bouger sans l'aspect goulag/armée de l'entrainement. Le défi sera surtout d'installer la routine dans la myriade de truc que je devais faire avant-hier...

Mais j'aimerais être encore dans ma vie, un jour, petit à petit, la fille qui court. Ça me boost aux endorphines, ça me défoule, ça me calme, ça me rend fière, ça me fait partenaire de mon corps, ça me donne l'impression d'être en vie...

8 semaines de marche... puis on verra!
Dans un peu plus d'un mois, je serai sous le soleil Cubain avec la satisfaction d'avoir fini ce foutu cours de statistique qui me donne envie de faire un King Kong de moi même et d'écraser la ville en hurlant, en faisant un détour spécial jusqu'à l'université pour brûler ma salle de classe. Ah, si seulement j'étais un gorille...

vendredi 11 novembre 2011

Attendre la faim...

Ce blog est si bien nommé. J'attends la faim. Je ne fais que ça. Et en général, je craque avant sa venue. Alors, je passe à coté, et je reste dans l'attente. C'est presque un mythe tellement je la ressens peu souvent ces temps ci.

Pourtant, je devrais avoir faim. Hier, plutôt que de prendre mes comprimés de Dompéridones, j'ai avalé le Periactin de ma fille, un accident je vous l'assure, et n'arrivant pas à me faire vomir, j'ai cru que j'aurais faim à mourir. Eh non, je n'ai eu que la somnolence...

Mais il faut dire que je n'y met pas un vrai effort. J'ai associé l'effort à la restriction.

Encore une fois, c'est à JPZ que j'ai écris mon questionnement du moment. Le pauvre docteur va finir par en avoir marre de mes questions existentielles et m'envoyer un virus sur mesure pour m'empêcher de me connecter à Linecoaching. D'autant plus que je ne m'y connecte à peu près que pour lui poser des questions, n'allant plus remplir mon carnet final de satisfaction alimentaire depuis belle lurette...

Peut-être aurez vous aussi des pistes? Voici ce que je lui ai écrit:


J'ai longtemps cru que pour maigrir durablement, il fallait trouver en soi un équilibre qui rende naturel de manger autrement. Je me souviens avoir maigri avec votre méthode sans volonté ni motivation. J'avais du plaisir, simplement, et j'écoutais mon corps. Et je m'émerveillais de me voir fondre sans privation ni frustration. Le problème, c'est que je n'arrive pas du tout à retrouver cet état d'esprit!
J'en ai contre la volonté et la "motivation" qui sont pour moi synonyme de régime et qui finissent toujours par redescendre. Mais je me demande si je ne fais pas fausse route.
Devrais-je me botter un peu les fesses et m'y mettre plutôt de gré ou de force plutôt que de chercher et attendre le bon mind setting?
Quelle est la place de la motivation et de la volonté dans ce programme? (J'entends la motivation au sens de lutte, puisqu'évidemment, si je suis ici, c'est que j'ai des motivations intrinsèques à maigrir...)
Peut-être que c'est justement la capacité d'aller au delà de mon désir immédiat qui m'aidera dans mes objectifs à long terme, même si ça implique une certaine part de restriction et de frustration?
Qu'en pensez vous? 

mardi 8 novembre 2011

Parce que j'aime les foulards...

lundi 7 novembre 2011

Aujourd'hui, j'avais presque tout de la parfaite sportive: le look (ou du moins les vêtements), le parc pour courir, le temps de le faire, le petit brillant de sueur au front et le regard qui tue. J'ai juste eu un petit déficit d'envie de courir tout mon 15 minutes... Tout de même, pour m'être botté les fesses à prendre cette rare heure libre à faire du spaurrre, je me nomme Étoile du Jour!

Et sur ce, je m'en retourne dans mes jeans pour tenter d'user mon zafu avant que les Bilous reviennent et que toutes les choses que je dois faire me rattrapent.

Allez, une tappe dans le dos! (et oublions donc la pizza et la tarte au sucre d'hier)

samedi 5 novembre 2011

Ennnnnnnfin! La fin de semaine! Il était temps! Cette semaine s'est écoulée à vitesse ultra lente sur le doux rythme de la grippe puis de la gastro pour toutes les filles de la maison, en plus d'un dernier fichu examen. Je me sens comme une gomme sous une semelle de randonneur.

Pourtant, malgré la lenteur des jours, les semaines déboulent les unes après les autres, et c'est déjà demain qu'il faudra faire la visite maternelle mensuelle.

J'ai vu mon psychologue aujourd'hui. Rien d'extraordinaire à raconter. Je lui ai parlé du lien que je faisais entre mon perfectionnisme et mes difficultés de gestion de stress et de poids, bref, de vivre, et ça n'a pas eu l'air de résonner beaucoup pour lui.

J'ai comme devoir de faire quelques exercices de pleine consciences et de méditer sur les buts et les chemins vs le moment présent...

J'espère arriver cette semaine à continuer ma lecture de Faire Face à la Souffrance et attend qu'Amazon me livre le Manuel d'Epictète et Imparfaits, libres et heureux...

Voilà, donc pas grand chose à dire au final. Je mange et fais n'importe quoi, et je ne m'en sens pas si coupable...